Changement de régime
Au début de la Création :
AT : Dieu dit : "Je vous donne O toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre, et O tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture." (Gn 1 v. 29) (O : voir rubrique "Le Signe".)
Après le Déluge :
AT : Tout ce qui se meut et possède la vie vous servira de nourriture, je vous donne O tout cela au même titre que la verdure des plantes. Seulement, vous ne mangerez pas la chair avec son âme, c'est-à-dire le sang. (Gn 9 v. 3 et 4)
Après l’Exode :
la liste des animaux consommables et non consommables pour raison de pureté est fixée dans le chapitre 11 du livre de l’Exode (qui comporte 4 "Signes") et 14 du Deutéronome (qui en comporte 20).
Après l’Ascension du Christ :
NT : Pierre voit le ciel ouvert et un objet, semblable à une grande nappe nouée aux quatre coins, en descendre vers la terre. Et dedans il y avait tous les quadrupèdes et les reptiles, et tous les oiseaux du ciel.
Une voix lui dit alors : "Allons, Pierre, immole et mange." (Ac 10 v. 11 à 13)
Si les hommes primordiaux pouvaient combler leurs besoins alimentaires en mangeant de l’herbe des graines et des fruits, ceux d’après le déluge ont été autorisés à manger de la viande ; puis une réglementation a été mise en place pour ne pas consommer certains animaux à l’époque de Moïse, du fait de leur impureté, levée à l’époque des Apôtres.
L'enseignement de l'ancienne Alliance
Nous ne vivons ni dans un monde entièrement charnel, ni entièrement spirituel, mais où cohabitent les deux. De la même façon, les Écritures évoquent au travers de la nourriture ces deux composantes de l’homme, « immole » concerne l’esprit et « mange » concerne la chair. Si les exégètes voient dans les animaux de la vision de Pierre l’analogie avec les hommes de toutes nations, de toutes conditions, pour amener l’apôtre à comprendre que l’Évangile est à dispenser à tout homme, « pur ou impur », il faut néanmoins rechercher quelle signification profonde donner à l’action humaine de manger. C’est le livre d’Esdras qui va nous aider à comprendre les deux sens portés par la nourriture lorsqu’elle était offerte selon le rite sacrificiel de l’ancienne Alliance :
AT : Ce qu'il faut aux prêtres pour les holocaustes du Dieu du ciel : jeunes taureaux, béliers et agneaux, et aussi froment, sel, vin et huile, leur sera, sans négligence, quotidiennement fourni suivant les indications des prêtres de Jérusalem, pour qu'on offre au Dieu du ciel des sacrifices d'agréable odeur et qu'on prie pour la vie du roi et de ses fils. (Es 6 v. 9 et 10)
Cette instruction sacrificielle comporte en effet deux composantes propitiatoires, charnelle par les animaux et spirituelle par les produits du sol, à l’intention de la Royauté du ciel comme à la principauté de la terre.
En voici l'énumération
L'offrande des produits du sol
nous avons vu en rubrique "Croix" le mot de trois lettres « élevé, être élevé » utilisé par Moïse pour exalter le Dieu de l’Exode, de guématrie 9. Celle d’Ève est 19. (voir rubrique "Alphabet") Or 9 X19 = 171. L’offrande des produits du sol - lequel a été maudit par Dieu lors du péché originel (Gn 3 v. 17) - est donc la préfiguration de la réparation de la faute d’Ève par le Christ élevé sur la croix.
L'offrande des jeunes animaux
l’hébreu utilise « fils de » pour indiquer qu’il s’agit de jeunes animaux. Or 215 = 5X43, 5 étant le chiffre de l’homme et 43 la guématrie de «semence », il résulte que l’holocauste des animaux annonçait que la réparation du péché se réaliserait par la consumation de la chair jusqu’à la fin des temps, selon la succession des générations humaines, chaque homme étant appelé à réparer en offrant à Dieu le sacrifice de ses épreuves de vie, ainsi que Christ nous en a donné l’exemple.
Et maintenant ?
Il est des religions où manque la relation à Dieu ; il est des religions où manque la relation à l’homme ; il est des religions où manque la relation à Dieu fait homme.
Le christianisme vécu selon l’Enseignement de Jésus est la seule religion (du latin religare relier) à laquelle il ne manque sans doute qu’une seule chose : être bien comprise, et donc bien expliquée, or qui mieux que le Christ nous a enseignés et mis en garde sur les travers les plus courants de l’homme en société ?
NT : « Nous ne pouvons servir deux maîtres, Dieu et l’argent. » (Mt 6 v. 24)
« Pour être le plus grand il faut être le serviteur de tous. » (Mc 9 v. 35)
« Seigneur, Seigneur… » n’est pas une parole salvatrice. (Mt 7 v. 21)
Jésus par Son Enseignement a déjà jugé ce qui devait l’être. Ainsi, que chaque religion se soupèse à la mesure de Ses Paroles. En cela je souhaiterais montrer à quel point peut être biaisée la compréhension de la Rédemption, en rapportant ici un sophisme chrétien au sujet de «la faute heureuse » du premier péché :
"Donc non seulement nous de devons pas regretter, mais nous devons sauter et danser de joie que le péché d’Adam et Ève ait eu lieu et que par lui nous ayons perdu le Paradis terrestre et l’innocence puisque nous avons beaucoup mieux que Paradis terrestre et innocence en ayant la Rédemption par Jésus-Christ et la surabondance de grâce qui en résulte pour nous ! C’est ce que chante l’église dans son chant triomphal de la nuit pascale : "Ô combien indispensable péché d’Adam qui a été détruit par la mort de Jésus-Christ ! Ô faute heureuse et bénie qui nous a valu un tel Rédempteur !"» [1]
Sophisme, oui car s’il faut danser et se réjouir, c’est de la Rédemption et non du péché qui l’a rendue nécessaire !
Comment l’esprit humain peut déformer ce qu’exprime Saint Paul :
NT : « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Rm 5 v. 20)
Rappelant la victoire de la grâce sur le péché et non un bénéfice du péché ! Cette façon très fausse de considérer la faute valable parce que Dieu la transforme en grâce, est semblable à la situation d’enfants maltraités par leurs parents, recueillis par une bonne famille; Dira-ton « bienheureux les parents indignes, grâce à vous vos enfants vont s’épanouir» ? Devrait-on se réjouir de la défaillance des parents qui a permis que ces enfants soient bien éduqués ? Ne se réjouit-on pas plutôt que ces enfants puissent se développer favorablement dans une famille qui a suppléé aux manquements des parents, ce dont on doit se désoler ?
Le monde face à son dernier ennemi, l’intelligence artificielle
AT : Dieu donna à Salomon une sagesse et une intelligence extrêmement grandes et un cœur aussi vaste que le sable qui est au bord de la mer. (1R 5 v. 9)
NT : Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures (Lc 24 v. 45)
le mot employé dans la Bible pour « intelligence » est « tévounah » et LA SEULE OCCURRENCE dans la bible utilisant une construction avec un autre mot à savoir « tavoun » se trouve dans le livre d’Osée chapitre 13 verset 2 :
(kitévounam)
guématrie 68, comme le mot « épines »,
traduit par « selon leur invention, leur intelligence »
construit à partir du mot :
« tavoun »
guématrie 44, comme « amandier », « vigne »
Voici la traduction de ce passage d’Osée selon la Septante en français[2], qui convertit ce mot par «œuvres accomplies d’un artiste »
AT : « Et maintenant ils continuent à pécher, et ils se sont fait de leur argent des statues en fonte à l’image des idoles, œuvres accomplies d’un artiste ; et ils se disent entre eux : Sacrifiez des hommes, car il y a disette de bœufs ! » (Os 13 v. 2)
La T.O.B. (Traduction Œcuménique de la Bible) mentionne dans son commentaire : « la version grecque porte : ‘sacrifiez des hommes, les veaux font défaut’ ; la référence à des sacrifices humains, grammaticalement possible, est tout à fait invraisemblable dans ce contexte »
La Vulgate donne encore une autre traduction, mais qui semble confirmer le sacrifice humain :
AT : « Et maintenant ils ont encore péché ; et ils se sont fait avec leur argent une statue jetée en fonte semblable aux idoles, tout cela est un ouvrage d’artisans ; à ceux-ci eux-mêmes disent : Immolez des hommes, vous qui adorez des veaux. » (Os 13 v. 2)
Que peut signifier tout cela ? :
Ce mot « tavoun » utilisé une seule fois dans la bible par Osée pour exprimer l’intelligence montre de façon très symbolique qu’il s’agit là d’un usage « artificiel ». La guématrie de ce mot, 44, est aussi celle de l’amandier et de la vigne. C’est aussi la valeur numérique du mot « dam » le sang. La Vigne c’est notre Seigneur Jésus Christ, l’amandier c’est l’annonce de son proche avènement, puisque l’amandier est le premier de tous les arbres à fleurir.
Il est aussi le symbole de la reconnaissance, de l’identification par Dieu : le bâton d’amandier d’Aaron fleurit au milieu des autres pour légitimer son sacerdoce ; on trouve aussi bien évidemment les fleurs et boutons d’amandier dans le candélabre (ménorah) à sept branches, (voir rubrique « Messie du Dieu Vivant »)
L’interprétation que je propose peut se résumer ainsi :
Osée nous indique que cette intelligence particulière que nous pouvons appeler de ce fait « artificielle » consistera en une idolâtrie où l’humain sera sacrifié, de façon imagée ou réelle selon les traductions.
Le jour où nous aurons compris cela par le fait de le vivre, "l’amandier fleurira", ce qui signifie que nous percevrons par un moyen que Dieu seul connaît la venue prochaine de la Vigne, notre Seigneur bien aimé Jésus-Christ, qui triomphera à jamais de cette ultime et féroce tentative du mal.
[1] « doctrine et vie chrétienne » de Jean DAUJAT, chapitre "mystère de la Rédemption".
[2] Traduction Giguet
Les quatre chaloupes
AT : « …Qui a peur et sent mollir son courage ? Qu'il s'en aille et retourne chez lui, afin de ne pas faire fondre comme le sien le cœur de ses frères ! » (Dt 20 v.8)
NT : Et voici qu'une grande agitation se fit dans la mer, au point que la barque était couverte par les vagues. Lui cependant dormait. S'étant approchés, ils le réveillèrent en disant : "Au secours, Seigneur, nous périssons !" Il leur dit : "Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ?" Alors, s'étant levé, il menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. (Mt 8 v. 24 à 26)
Le jugement condamnant Jésus fut certes influencé par le pharisaïsme, mais a été rendu par Pilate au nom de Rome. Pierre y a fondé l’Église à Rome, en donnant sa vie ainsi que l’Apôtre Paul et les siècles ont prouvé que le siège de l’Église ne pouvait se trouver ailleurs.
Certains, dans la barque apostolique prise dans les tempêtes successives de l’histoire, ont crié « nous périssons, fuyons ! » Si encore ils avaient quitté le Navire après avoir longuement prié puis échangé en secret avec le capitaine, sans ameuter au préalable les foules pour les inciter à faire de même, ils n’auraient pas autrement agi que le fils prodigue. S’ils avaient longuement, avec ténacité, imploré l’Esprit Saint puis argumenté face au lieutenant du Christ et s’étaient tus aux oreilles de tous, ils seraient encore aujourd’hui dans le vaisseau du Salut, transformé peut-être sous l'effet de leurs revendications.
Quatre chaloupes ont ainsi vidé la Barque de Pierre au long cours de son histoire :
Christ, sous les cris des Apôtres terrorisés leur a demandé « pourquoi manquez-vous de foi ? » avant même de calmer la tempête.
L’évolution de l’Église n’est pas œuvre humaine, car l’Église appartient au Christ, c’est Sa Barque qu’Il protège des gouffres prêts à l’engloutir, c’est l’Arche dont Il a assuré que les portes de l’enfer ne prévaudraient pas contre elle. Il la pilote avec les yeux de Dieu, pas avec ceux des hommes.
Ces derniers aimeraient avec leurs raisonnements humains mouiller ce vaisseau amiral au port afin qu’il ne bouge plus d’un iota, parce qu’ils ont le mal de mer et qu’ils tremblent à la moindre tempête ; ils préfèrent regarder de loin tous ces flots qui s’agitent et rester à l’ancre de l’histoire des hommes.
Mais Dieu déteste les tièdes et les froussards non pas en raison de leur peur, mais parce qu’au fond d’eux-mêmes ils doutent que DIEU EST DIEU, et que Son Projet pour l’homme, décidé de toute éternité, se réalisera malgré les faiblesses de Ses créatures et les déchaînements du mal.
Prions donc pour faire rentrer dans l’Arche tous les hommes avant que ne survienne le grand Déluge de leur Jugement. Car même ceux qui s’y trouvent déjà ne seront sauvés qu’après avoir hélé ceux qui n’y sont pas… Et accrochons-nous tous au bastingage de la Foi, car Dieu semble…semble…chut…endormi, ne Le réveillons pas après la magistrale leçon qu’Il nous a donnée voilà deux mille ans.
Signes du ciel
L’étoile Bételgeuse (qui est évoquée dans la rubrique “Orion”) a été occultée par un astéroïde dans la nuit du 11 au 12 décembre durant 12 secondes. Cet évènement n'a été visible qu'au sud de l'Asie et de l'Europe.
Il se trouve que l'astéroïde en question s'appelle Léona 319.
On trouve dans l'étymologie de ce nom Léo, le lion, emblème de la tribu de Juda. Le lion de Judas évoque Jésus dans le christianisme.
319 = 318 (nombre que j'évoque dans la rubrique “Temple”, c'est la "première pierre", celle d'Abraham), auquel on ajoute un qui est Dieu.
Si tous ces signes annoncent réellement “quelque chose” alors nous verrons aussi(dans combien de temps Dieu seul le sait) un autre évènement en lien avec le nombre 442 qui est la seconde pierre évoquée dans la rubrique "Temples", la pierre du second Temple bâti par Salomon. La troisième et dernière pierre, 53, est celle de notre Seigneur.
Il se peut que cet évènement soit en relation avec le Suaire de Turin dont la longueur est précisément 442 cm.
La visibilité du phénomène qui a occulté l'étoile Bételgeuse dont je pense que le nom évoque "la maison de Dieu méprisée et réduite à la mendicité", (voir la rubrique «Orion») forme une bande étroite qui passe à proximité de Rome et à Istanbul, ex-Constantinople, ce que j'interprète comme une occultation de toute la chrétienté, d'autant que le phénomène a duré douze secondes, nombre des Apôtres. Or Notre Dame de la Salette a dit en 1846: "l'Église sera éclipsée".
D'autre part, ce phénomène s'est produit trois jours après la fête de l'Immaculée Conception du 8 décembre, date à laquelle la comète de Halley a atteint son aphélie (le plus fort éloignement du soleil). Marie par l'intermédiaire de sa fête et d'un signe du ciel, nous a indiqué qu'elle aussi, comme l'Église de son Fils, sera au plus loin de nous...mais Marie nous enseigne nous rassure et nous console en anticipant le rétablissement de l'Église de son Fils, car répondant aux lois du Ciel, cette comète qui la symbolise a déjà amorcé son retour !
Signes du ciel et actualité de l'Église à suivre !
Homme, perdu dans l’univers ?
L’homme est à la terre
ce qu’une poussière est à la mer.
La terre est au soleil
ce qu’un grain de sable est à l’orange.
Le soleil est à l’étoile géante
ce qu’une graine de pavot est à la pomme.
L’étoile géante est à la galaxie
ce qu’une poussière est à la ville.
La galaxie est à l’amas de galaxies
ce qu’une fourmi est à la maison.
L’amas de galaxie est au superamas
ce qu’un bouton de chemise est au costume.
Le superamas est à l’univers connu
ce qu’un brin d’herbe est au champ.
Pourtant, l’univers n’est rien devant Dieu qui l’a créé.
Or de Dieu chaque homme est l’enfant ;
homme, ne te perds pas dans l’univers,
mets ta main dans celle du Père.