AT : Les étoiles brillent à leur poste, joyeuses: les appelle-t-Il, elles répondent: Nous voici! Elles brillent avec joie pour leur Créateur. C'est lui qui est notre Dieu : aucun autre ne lui est comparable. (Ba 3 v. 34 à 36)
NT : Autre l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, autre l'éclat des étoiles. Une étoile même diffère en éclat d'une étoile. (I Cor. 15 v. 41)
Nos ancêtres d’avant le XVIème siècle distinguaient du ciel ce que leurs yeux seuls pouvaient percevoir. Mais leur contemplation était déjà source d’une ferveur incomparable envers le Créateur de toutes choses. Comment alors, au vu du spectacle aujourd’hui quasi permanent du ciel profond que nous livrent les prouesses technologiques, pourrions-nous rester mornes de gratitude et d’admiration envers notre Dieu ? Comment serions-nous jugés par ces mêmes ancêtres qui abreuvaient leur foi en partie dans la considération de cette voûte étoilée dont ils pressentaient déjà l’immensité, sur le principe que la grandeur d’une œuvre se déduit de celle de l’artiste ? En observant ce cliché du télescope spatial Hubble ci-dessous, notre regard est tout d’abord attiré par cette forme saisissante que notre intelligence cherche à décrypter et que notre imagination nous pousse à reconnaître, celle d’un cœur disposé dans un univers où le haut et le bas ne sont que conventions.
Il s’agit d’une rencontre de deux galaxies, comportant chacune sans doute comme la nôtre des centaines de milliards d’étoiles autour desquelles gravitent des planètes, sur lesquelles le Créateur a pu, selon Son souhait, créer la vie. Mais en observant mieux encore ce cliché on distingue au loin d’autres galaxies, comportant chacune sans doute comme la nôtre…des centaines de milliards de soleils... et pourtant il ne s'agit là que d'une infime portion du ciel.
...et pourtant il ne s’agit là que d’une infime portion du ciel.
AT : Yahvé conduisit Abram dehors et lui dit : "Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer" et il lui dit : "Telle sera ta postérité." (Gn 15 v. 5)
NT : C'est bien pour cela que d'un seul homme, et déjà marqué par la mort, naquirent des descendants comparables par leur nombre aux étoiles du ciel et aux grains de sable sur le rivage de la mer, innombrables...(Hb 11 v. 12)
Sachons nous émerveiller de notre Dieu à la mesure de ce qu’Il nous permet, par la science et la technique, de toujours mieux appréhender la grandeur de Son Œuvre, visible et encore invisible.
Que l’idée que nous nous faisons du ciel soit comme pour nos ancêtres, une opportunité inépuisable de rendre grâce à notre Dieu.