AT : Salomon fit le compte de tous les étrangers en résidence en terre d'Israël, d'après le recensement qu'en avait fait David son père, et on en trouva 153.600. Il en affecta 70.000 aux transports, 80.000 aux carrières de la montagne, 3.600 à la direction du travail O de ces gens. (II Chr.2 v. 16 et 17)
(O : cf. rubrique 23- « Le Signe »)
NT : Alors Simon-Pierre monta dans le bateau et tira à terre le filet, plein de 153 gros poissons... (Jn 21 v. 11)
AT : Les chats sauvages rencontreront O les hyènes, le satyre appellera le satyre, là encore se tapira lilith, elle trouvera le repos. (Is 34 v. 14)(O : voir rubrique « Le Signe »)
NT : « C'est ici qu'il faut de la finesse ! Que l'homme doué d'esprit calcule le chiffre de la Bête, c'est un chiffre d'homme : son chiffre, c'est 666. »
(Ap 13 v. 18)
600 : ce nombre est présent 40 fois dans la « Bible à 73 livres », il semble représenter un engagement humain (physique ou via une somme d’argent), conduisant à une étape nouvelle; par exemple :
L’Évangéliste Jean en citant le nombre de 153 poissons semble nous mener sur la piste de ce passage, et nous faire remarquer que si le Temple de Salomon a été bâti par des étrangers dénommés « ces gens » à la fin du verset, nom précédé du « Signe », celui du Christ sera construit avec d’autres que ceux du peuple de la première Alliance.
666 : Jean réutilise dans l’Apocalypse la valeur d’engagement du nombre 600, qu’il fait suivre de 60 et de 6, c’est-à dire 66, qui est la guématrie de lilith.
D’après une tradition rabbinique, lilith serait le nom de la première femme d’Adam, qui l’aurait abandonné, devenant une sorte de démon. C’est l’équivalent romain de la lamie, qui pratiquait le meurtre d’enfants.
La Bête de l'Apocalypse sera donc le prolongement de ce démon des premiers âges, elle placera tout son engagement dans le combat final contre l’humanité.
666 est aussi 18 x 37 avec 18 : guématrie du péché et 37 guématrie de l’espèce au sens engendrement
le péché (se prononce ‘het ‘=ch allemand)
l'espèce - au sens engendrement (se prononce mine)
Le produit des deux peut se traduire : « péché engendré de génération en génération », de l’antique serpent au mal d’aujourd’hui.
Enfin le sens Christique de 666 est abordé dans la rubrique du même nom.
Jean, le disciple que Jésus aimait, l’auteur de l'Apocalypse.
Jésus, Maître de tout et donc aussi du temps, authentifie subtilement l'auteur de l'Apocalypse comme étant Jean, le disciple qu’Il aimait:
NT : Se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait, celui-là même qui, durant le repas, s'était penché sur sa poitrine et avait dit : "Seigneur, qui est-ce qui te livre ? " Le voyant donc, Pierre dit à Jésus : "Seigneur, et lui ? " Jésus lui dit : "Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe ? Toi, suis-moi." (Jn 21 v. 20 à 22)
En effet, Jean est comme demeuré sur cette terre puisqu'il a pu voir, entendre et relater dans son "Apocalypse" le retour de Jésus à la fin des jours, dévoilement opéré certes par des visions, mais attestées par Jean (Ap. 1 v. 2) et garanties par Jésus Lui-même (Ap. 22 v. 20).
Rubrique créée le 19/06/2021,