L’Optique de Dieu
AT : Dieu créa O l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
(Gn 1 v. 27) (O : voir rubrique "Le Signe")
NT : Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.
(I Co 15 v. 49)
AT : Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sont élevées mes voies au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. (Is 55 v. 9)
NT : Jésus, sachant ce qui se discutait dans leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui, et leur dit: "Quiconque accueille ce petit enfant à cause de mon nom, c'est moi qu'il accueille, et quiconque m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé ; car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est celui-là qui est grand." (Lc 9 v. 46)
Abram venait de vivre les évènements rapportés dans le paragraphe « première pierre, 318 » [34] lorsque :
AT : la parole de Yahvé fut adressée à Abram, dans une vision : "Ne crains pas, Abram ! Je suis ton bouclier, ta récompense sera très grande."
(Gn 15 v. 1)
« ma’hazeh », traduit par « vision » a pour guématrie 33, nombre de Jésus-Christ par excellence et en effet, le verset rapporte qu’Abram reçut la vision non d’un objet ou d’une personne mais de la Parole même de Yahvé, c’est-à-dire du Verbe ! Lequel semble rajouter « l’homme ne vivra pas que de pain mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4 v. 4), Abram venant de manger le pain de Melchisédech et apprenant que lui viendrait une descendance. Le Plan de Dieu de rassembler à Lui tout homme de toute religion demeure inaccessible à notre compréhension ; cependant, puisque l’homme est créé sur terre à l’image de Dieu, l’histoire de l’homme est aussi image de l’histoire de Dieu sur Terre. La seule histoire de Dieu sur terre qui nous soit connue est celle de Jésus-Christ, Fils du Dieu Vivant incarné, qui est comme l’instrument d’optique de part et d’autre duquel apparaît une symétrie de l’histoire, ce que tente de montrer le schéma bien simpliste ci-dessous:
AΩ rétablit l’homme géant d’orgueil,
en plus modeste certes, mais qui marche sur ses pieds.