AT : Car c'est toi, Yahvé Sabaot, Dieu d'Israël, qui as fait cette O révélation à ton serviteur : "Je te bâtirai une maison" ...(2 Sa 7 v. 27) (O : voir rubrique « Le Signe »)
« Révélation » est le mot retenu par les traducteurs pour rendre l’expression hébraïque : « Tu as découvert l’oreille de ton serviteur ».
« galitah » « tu as découvert »
Guématrie 52, comme celle de « Messie » et « puissance ».
NT : Simon-Pierre répondit : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." En réponse, Jésus lui dit : « Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. » (Mt 16 v. 16 et 17)
NT : Révélation de Jésus Christ : Dieu la lui donna pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ; Il envoya son Ange pour la faire connaître à Jean son serviteur. (Ap 1 v. 1)
« apocalupsis » « révélation » en grec, que le français a retenu sous la forme « apocalypse »
NT : Et je me tins sur la grève de la mer. Alors je vis surgir de la mer une Bête ayant sept têtes et dix cornes, sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des titres blasphématoires. (Ap 13 v. 1)
La bête issue de la mer des derniers temps représente des masses humaines tombées dans le paganisme. Elle s’attribue par son nombre de têtes le chiffre de gloire de Dieu, puisque le septième jour est à la fois celui de Son Repos dans les cieux suite à Son Œuvre de Création et celui de Son Repos dans un tombeau suite à Son Œuvre de Rédemption, ce qui semble montrer que l’âme de cette bête est incontestablement dirigée par le mal primordial, entité non seulement nuisible mais honteusement fourbe, qui profite du Repos du Seigneur pour nuire, puisque c’est le jour auquel Jean rattache sa vision de l’Apocalypse (Jn 1 v. 10) et celui me semble-t-il pour la même raison, durant lequel le fourbe serpent tente Ève.
Mais la bête animée par satan poursuit ses usurpations et s’empare des attributs humains par le symbolisme de la corne et des attributs divins par le symbolisme des diadèmes pour en faire ses propres emblèmes.
Le symbolisme de la corne (voir rubrique "2021") est une évocation de la puissance.
guématrie de "corne"= guématrie de "Yéshoua" (Jésus) = 53. La bête se servira me semble-t-il de la puissance des dix domaines artistiques symbolisés par ses dix cornes pour montrer à tous les peuples qu’elle peut se parer des dix plus grands attributs séculiers de l’homme.
1er art: architecture ; 2e art: sculpture ; 3e art: peinture, dessin, photographie, cinéma, gravure, graphisme ; 4e art: musique ; 5e art: littérature ; 6e art: danse, théâtre, mime, cirque ; 7e art: cinéma ; 8e art: radio et télévision ; 9e art: bande dessinée ; 10e art: jeux vidéo, multimédia.
Les arts sont des dons de Dieu aux hommes, destinés à Lui rendre Gloire. Accaparés par le mal ils deviennent diaboliques et blasphématoires.
Le symbolisme du diadème : cinq mots en usage dans la Bible sont utilisés pour désigner un diadème ; chacun d’eux renvoie par identité de guématrie à un attribut divin de l’ancienne Alliance et un attribut divin de la Nouvelle, selon le tableau ci-dessous.
La bête s’emparera et se parera de ces dix attributs et reproduira par l’instauration d’un culte démoniaque les dix Mystères de Dieu parmi des hommes.
Révélation de quel amour le Seigneur nous aime par un petit poème.
On vit ainsi, on existe comme ça, mais on ne sait pas vraiment pourquoi.
On peut être entravés de chaînes, et toujours s’élever comme l’encens,
on peut être lardés d’années et vouloir toujours jouer.
Tu nous scrutes Seigneur, et Tu sais Toi seul en vrai nous attirer.
D’abord, Tu nous fais vivre en un corps bien limité,
Tu nous confies des tâches que l’on accepte ou que l’on refuse,
et cela nous apprend déjà qui nous sommes, vaillant guerrier ou pleutre ouvrier, mais recevant de Toi même salaire, être aimé, être attiré.
Si notre âme est revêtue d’un corps sur mesure, combien plus le sont nos épreuves, elles nous apprennent qui l’on est.
Car pour aimer il faut s’aimer et pour s’aimer il faut se connaître.
Toute une vie pour dire « je suis ceci et pas cela », pour dire « je fais » ou « je ne fais pas », se découvrir, se révéler, tel que l’on vit, tel que l’on est.
Et après, après seulement, on peut s’aimer, et après, après seulement, on peut aimer.
Quand on aime on peut tout donner à ceux qui nous aiment.
On dit « d’accord ! » on dit « oui ! » tout le temps, parce qu’on s’aime, parce qu’on aime, on n’est plus le même.
Souffrir les épreuves que Dieu nous donne, nous fait connaître qui nous sommes, nous dévoile ce qui encombre, nous et ceux que nous aimons,
pour mieux aimer, tout le temps.
Quand on aime comme on est aimé par Dieu, on donne même à ceux qui ne nous aiment.
Parce qu’on se connaît on s’aime, parce qu’on s’aime on aime d’amour humain,
parce qu’on connaît Dieu, on se connaît en Dieu, on s’aime d’amour de Dieu, on aime d’amour de Dieu.
Le nombre d’homme de St Jean, à l'heure de midi.
AT : Dis-moi donc, toi que mon cœur aime : Où mèneras-tu paître le troupeau, où le mettras-tu au repos, à l'heure de midi ?... (Cantique des cantiques 1 v. 7)
NT : Or c'était la Préparation de la Pâque ; c'était vers la sixième heure (midi). Pilate dit aux Juifs : "Voici votre roi." (Jn 19 v. 14)
« C'est ici qu'il faut de la finesse ! Que l'homme doué d'esprit calcule le chiffre de la Bête, c'est un chiffre d'homme : son chiffre, c'est 666. » (Ap. 13 v. 18)
Certes, l’homme fut créé par Dieu au sixième jour, mais une autre démonstration peut éclairer en quoi 666 est un nombre d’homme. Le propre de l’homme étant de vivre sur terre, c’est la terre elle-même au moyen de son horloge qui va nous conduire à cette conclusion.
Nous nous aiderons du schéma ci-dessous pour mieux comprendre.
Considérons les quatre positions de la terre autour du soleil
Sans tenir compte de perturbations astronomiques qui affectent l’axe de la terre sur de longues périodes, celui-ci occupe une position fixe par rapport au soleil.
Pour rappel, la terre tourne en 24 heures sur elle-même dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et autour du soleil en 12 mois, également dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Considérons la terre à midi (12 h) occupant la position (1) au solstice d’hiver et considérons la terre aux trois autres périodes citées ci-dessus (le point rouge qui indique midi au solstice d’hiver permet de matérialiser cette même position pour les quatre périodes) et cherchons à déterminer l’heure terrestre correspondante.
À l’équinoxe de printemps, position (2), la terre devra tourner d’un quart de circonférence pour qu’il soit midi ; donc l’heure de la terre est 12 - 24/4 = 6 heures.
Au solstice d’été, position (3), la terre devra tourner d’une moitié de circonférence pour qu’il soit midi ; donc l’heure de la terre est 12 - 24/2 = 0 heure (minuit)
À l’équinoxe d’automne, position (4), la terre devra tourner de trois quarts de circonférence avec passage au jour suivant pour qu’il soit midi ; donc l’heure de la terre est 24+12 – (24 X ¾) = 18 heures
On constate que l’écart horaire entre deux positions consécutives de la terre est de 6 heures, c’est ce qu’indiquent les quatre six sur le schéma.
Chaque position de la terre est séparée de la suivante de 3 mois, donc trois périodes forment une durée de 9 mois, soit la durée d’une gestation humaine, pendant laquelle l'heure de la terre passe successivement par trois écarts de 6 heures.
Ce texte "Le nombre de Jean" a été rédigé précisément le 21/12/2022 (solstice d'hiver) vers midi !
AΩ à deux doigts de précipiter dans l’étang de soufre le diable,
le serpent des origines, le tortueux,
qui n’a jamais manqué d’idées pour séduire et tromper les hommes, jusqu’à imiter l’Oméga final de Dieu.