Le Signe


Christ Maître des lettres-le Signe

Le Christ a précisé par trois fois dans l’Apocalypse de Jean:

NT: «Je suis l’Alpha et l’Oméga». (Ap 1 v. 8, Ap 21 v. 6, Ap 22 v. 13)

Ces lettres grecques illustrant la notion du tout, englobant le début jusqu'à la fin, forment assemblées le mot de deux lettres "AO" : "je rassasie", verbe qui illustre bien la surabondance des dons du Christ!

Ces lettres grecques ont pour correspondance en hébreu: aleph, première lettre et tav, dernière lettre.

Assemblées, elles forment un mot d’origine chaldéenne qui se prononce «AT»; il est équivalent au mot hébreu «OT» qui nous renvoie à la traduction de «signe, symbole, preuve, miracle».

Or dans la bible hébraïque, ce mot vocalisé «ET» (à prononcer en marquant le T final) indique uniquement une règle grammaticale annonçant un complément d’objet direct déterminé; il n’est pas traduit !

Présent dans la bible hébraïque 9185 fois, selon mon recensement, cela signifie que les scribes devaient le considérer avec une grande importance pour le recopier si scrupuleusement autant de fois, et je formule l’hypothèse que ce mot devait porter jadis une signification, celle du «at» chaldéen  ou du "ot" hébraïque, c'est-à-dire «signe, symbole, preuve, miracle.»

Il serait alors comme une balise de lumière indiquant la présence de l’Esprit du Maître des lettres dans des endroits très précis des Écritures hébraïques de l’Ancien Testament; aussi le référencerons-nous dans la suite de nos explications par «Signe».

Nous verrons en effet au travers de quelques exemples qu’il occupe des positions très importantes dans les versets. Concernant sa répartition dans les Écritures et à simple titre d’illustration, sur 60 Psaumes qui en sont pourvus, 132 Signes ont été comptabilisés; 90 Psaumes n’en contiennent aucun. De plus le Psaume 134, un des plus courts à 3 versets, contient 2 Signes, alors que le plus long (le n° 119 à 176 versets) n’en possède que 3. Cette hétérogénéité de répartition montre l’insuffisance de la simple justification grammaticale non traduite. Le livre de Genèse comporte 827 Signes, tous ses chapitres en sont dotés. Le livre d’Isaïe en détient 192, répartis inégalement puisque parmi ses 66 chapitres, 13 n’en comportent pas.

Il semble en toute première estimation que le Signe soit présent pour souligner des mots particuliers, des engendrements, des faits glorieux, des consignes. Nous le mettrons en évidence dans la traduction française de la Bible par cet identifiant : "O" que nous positionnerons aussi près que possible de l’emplacement qu’il occupe dans la version hébraïque, ce qui relève souvent du compromis puisque l’ordre des mots en hébreu correspond rarement à celui du français.

Voici l’énumération des Signes que j'ai recensés:

• Genèse 827 • Exode 854 • Lévitique 586 • Nombres 551 • Deutéronome 515

Total Pentateuque (Torah) : 3333

• Josué 484 • Juges 398 • Ruth 32 • 1 Samuel 468 • 2 Samuel 365 • 1 Rois 503 • 2 Rois 502 • 1 Chroniques 452 • 2 Chroniques 484 • Esdras 26 • Néhémie 123 • Esther 104 • Job 39 • Psaumes 132 • Proverbes 19 • Ecclésiaste 73 • Cantique 20 • Isaïe 192 • Jérémie 687 • Lamentations 6 • Ezéchiel 435 • Daniel 40 • Osée 40 • Amos 35 • Abdias 9 • Jonas 14 • Michée 12 • Nahum 1 • Habaquq 3 • Sophonie 17 • Aggée 14 • Zacharie 87 • Malachie 21 • Joël 15




Total Général  : 9185

or 9 + 1 + 8 + 5 = 23, la guématrie du Signe, CQFD!

Le "Signe" se prononce "ète"  

 formé de deux lettres : aleph (le taureau) et tav (dont l'ancienne graphie était une croix)

Sa guématrie est 23

Ânesse et fournaise

AT :  « Exulte avec force, fille de Sion ! Crie de joie, fille de Jérusalem ! Voici que ton roi vient à toi : il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.» (Za 9 v. 9)

NT: "ils amenèrent l'ânesse et l'ânon. Puis ils disposèrent sur eux leurs manteaux et Jésus s'assit dessus "(Mt 21 v. 7)

Le mot hébreu pour désigner "ânesse" commence par aleph tav, (le "Signe") il se prononce "atone"

« Ânesse » guématrie 43


On retrouve la guématrie de 43 dans les mots « semence », « chair » qui préfigurent la mort de la graine semée en terre et donc le sacrifice du corps de notre Seigneur.


Il est un autre mot hébreu d’origine chaldéenne dont l’écriture est très proche de « atone » mais qui s'énonce « attoune » :

« Fournaise » guématrie 65 comme « voûte »


La prononciation est différente en raison du redoublement de la lettre « tav » indiqué par le point en son centre, et de la vocalisation du « vav » non plus « o » mais « ou » : indiquée par la position médiane du point qui l’accompagne.


Ainsi, Jésus-Christ, Maître des lettres, entrant dans Jérusalem sur Son humble monture semble nous avoir indiqué qu’Il livrait son corps à la mort, comme une graine semée en terre, en passant par la fournaise de Son Martyre imposé par le jugement des hommes, ce qui Le conduirait à reposer sous la voûte de Son tombeau.

Le Signe indique la préfiguration de Jésus par Joseph

Joseph, avant-dernier fils de Jacob, s'exprime ainsi: 


AT: "Racontez à mon père O toute la gloire que j'ai en Égypte et O tout ce que vous avez vu et hâtez-vous de faire descendre ici O mon père" (Gn 45 v.13)

ces trois Signes ainsi réitérés nous incitent à rechercher un passage dans le Nouveau Testament qui lui corresponde, voici celui proposé :  

NT: "Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m'as donnés soient eux aussi avec moi et qu'ils contemplent la Gloire que tu m'as donnée" (Jn 17 v.24)

Le Signe : ADN de l'homme !

La guématrie du Signe, ainsi que nous l'avons vu, est égale à 23. Or tout homme est formé de 23 paires de chromosomes issus du père et 23 paires de chromosomes issus de la mère.

N'a-t-on pas comparé l'ADN à un grand livre ?

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Le Signe dans les Écritures citées par le Christ


Ci-dessous sont rassemblées la plupart des Paroles du Christ faisant référence à des passages de l’Ancien Testament, dans lesquelles nous retrouvons le « Signe (O) ».


L’annonce de la dispersion


NT : « Et Jésus leur dit : "Tous vous allez tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger et les brebis seront dispersées."» (Mc 14 v.27)


AT : « Épée, réveille-toi contre mon berger, contre mon compagnon valeureux - oracle du Seigneur de l’univers. Frappe O le berger, les brebis seront dispersées, et ma main reviendra frapper même les petits. » (Za 13 v.7)



L’école du Père


NT : « Dans les prophètes Il est écrit : "Tous seront instruits par Dieu. Quiconque a entendu ce qui vient du Père et reçoit son  enseignement vient à moi." » (Jn 6 v.45)


AT : « Voici donc l’alliance que je conclurai avec la communauté d’Israël après ces jours-là, oracle du Seigneur : Je déposerai O mes directives au fond d’eux-mêmes, les inscrivant dans leur être ; Je deviendrai Dieu pour eux, et eux, ils deviendront un peuple pour moi. » (Jr 31 v.33)


 «Celui qui doit t’instruire ne se dérobera plus, et tes yeux O le verront. » (Is 30 v.20)



Les marchands du temple


NT : « Il leur disait : "Il est écrit : Ma maison sera une maison  de prière ; mais vous, vous en avez fait une caverne de bandits." » (Lc 19 v.46)


AT : « …puis venir vous présenter devant moi dans cette Maison sur laquelle mon nom a été proclamé et dire : "Nous sommes sauvés !" et puis continuer à commettre O toutes ces horreurs?

Cette Maison sur laquelle mon nom a été proclamé, la prenez-vous donc pour une caverne de bandits ? Moi, en tout cas, je vois qu’il en est ainsi - oracle du Seigneur. » (Jr 7 v.10 et 11)

 

 

Jésus évoque Jean-Baptiste, Son Messager précurseur


NT : « C’est celui dont il est écrit : Voici, j’envoie mon messager en avant de toi ; il préparera ton chemin devant toi. » (Lc 7 v.27) 


AT : « Voici, j’envoie mon messager. Il aplanira le chemin devant moi. Subitement, il entrera dans son temple, le maître que vous cherchez, l’Ange de l’alliance que vous désirez ; le voici qui vient, dit le Seigneur de l’univers. Qui supportera O le jour de sa venue ? Qui se tiendra debout lors de son apparition ? Car il est comme le feu d’un fondeur et comme la lessive des blanchisseurs.» (Ml 3 v.1 et 2)

 


Jésus annonce qu’il va quitter les siens


NT : « Car le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est écrit de lui… » (Mc 14 v.21)


AT : « Avec leur petit et leur gros bétail, ils viennent pour rechercher O le Seigneur et ne le trouveront pas : il s’est débarrassé d’eux. »(Os 5 v.6)



L’hypocrisie des pharisiens


NT : « Il leur dit : "Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, car il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres ; mais son cœur est loin de moi ; » (Mc 7 v.6)


AT : « Le Seigneur dit : Ce peuple ne s’approche de moi qu’en paroles, ses lèvres seules me rendent gloire, mais son cœur est loin de moi. La crainte qu’il me témoigne n’est que précepte    humain, leçon apprise, c’est pourquoi je vais continuer à lui prodiguer O des prodiges, si bien que la sagesse des sages s’y perdra, et que l’intelligence des intelligents se dérobera. »( Is 29 v.13 et 14 )



Judas et Juda


NT : Alors l'un des Douze, appelé Judas Iscariote, se rendit auprès des grands prêtres et leur dit : "Que voulez-vous me donner, et moi je vous le livrerai ?" Ceux-ci lui versèrent 30 pièces d'argent. (Mt 26 v. 14)


AT : Alors Juda dit à ses frères : "Quel profit y aurait-il à tuer O notre frère et couvrir O son sang ? Venez, vendons-le aux Ismaélites, mais ne portons pas la main sur lui : il est notre frère, de la même chair que nous." (Gn 37 v. 26 et 27)


Le chant du Signe dans la Bible hébraïque

Le passage de l’Ancien Testament où se rencontre une densité de Signes inégalé se trouve dans le livre de l’Exode : 42 Signes ponctuent ses dix versets, vous trouverez le détail de ce passage en fin de la rubrique "Alléluia".



Le mot « signe »

Depuis qu’existe la relation entre Dieu et l’homme, ce dernier n’a eu de cesse d’attendre l’avènement de prodiges attestant la bienveillance du Créateur pour Sa créature. Dieu Lui-même a recouru à des signes pour indiquer à l’homme Ses décrets ou Ses intentions.

Si j’ai appelé « Signe » le mot formé des deux lettres Aleph Tav, c’est d’une part parce que n’étant pas traduit, il n’est pas nommé, et d’autre part en raison de sa présence singulière à certains endroits des Écritures de la Bible hébraïque, il semble attirer notre attention ainsi que je l’ai rapporté au travers de maints exemples.


Ceci étant, le mot pour désigner un « signe » existe bel et bien dans l’Ancien Testament et  mérite indéniablement une étude particulière.


Écriture du mot « Signe » dans la Bible hébraïque : deux orthographes sont utilisées :


Les prononciations au singulier comme au pluriel sont identiques entre elles, la distinction n’est que scripturale et ne repose que sur la présence ou l’absence de la lettre « vav » entre « aleph » et « tav » que j’ai agrandie dans la première forme pour bien faire remarquer son absence dans la seconde. Nous ne tiendrons pas compte de la différence soulignée correspondant à la deuxième forme pluriel par rapport à la première, qui est simplement liée à deux formes d’écriture du même son « o ».

On remarque qu’une orthographe est privilégiée pour exprimer le singulier, celle qui comporte la lettre « vav » après le « aleph ». Celle qui ne la comporte pas, est plutôt réservée à l’usage du pluriel. Mais sur ces 72 occurrences totales du mot « signe », six seulement font exception, comme pour attirer notre attention sur les versets dans lesquels elles se trouvent.

Voici ces six versets ; nous allons découvrir qu’ils présentent entre eux une convergence de sens indépendamment du contexte d’où ils sont issus, et particulièrement orientée vers la fin des temps.


Les quatre versets où l’orthographe du mot « signe » n’est pas d’un usage habituel au singulier :

  • "Ainsi, s'ils ne te croient pas et ne sont pas convaincus par le premier signe, ils croiront à cause du second signe. "  (Ex 4 v. 8)

 

  • "Je ferai un geste libérateur pour séparer mon peuple de ton peuple ; c'est demain que se produira ce signe." (Ex 8 v. 19) (traduction T.O.B. qui précise : « littéralement : je placerai une rédemption»).

 

  • "Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous vous tenez. En voyant ce signe, je passerai outre et vous échapperez au fléau destructeur lorsque je frapperai le pays d'Egypte." (Ex 12 v. 13)

 

  • "Mais s'ils nous disent : Montez vers nous, nous monterons, car Yahvé les aura livrés entre nos mains : cela nous servira de signe." (1 Sa 14 v. 10)

 

Les deux versets où l’orthographe du mot « signe » n’est pas d’un usage habituel au pluriel :

  • Yahvé a accompli sous nos yeux des signes et des prodiges grands et terribles contre l'Égypte, Pharaon et toute sa maison. (Dt 6 v. 22)

 

  • Nos signes ont cessé, il n'est plus de prophètes, et nul parmi nous ne sait jusques à quand. (Ps 74 v. 9)

 

Ces six versets nous font signe pour notre temps :

Six est à la fois le nombre de jours de la Création, c’est aussi le nombre de milliers d’années que fixe le comput hébraïque à l’histoire humaine, (voir rubrique ATteNTe courte). Ces versets sont selon moi annonciateurs de l’ordonnancement des évènements de la fin des temps ainsi que du contexte dans lequel ils se dérouleront. Les versets 1,2,3,5 sont relatifs au miracle de la sortie d’Égypte dont nous savons qu’elle est la préfiguration de l’Exode des enfants de Dieu de la Babylone moderne.

 

 

Le premier verset suggère que les hommes qui n’auront pas reconnu le Christ en Jésus incarné, le reconnaîtront lors de la Parousie.


Le second nous rappelle à Sa Parole :  


NT : "Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. " (Mt 5 v. 31 et 32)


Le troisième rappelle la consigne imminente donnée au peuple de Dieu pour se prémunir du dixième et dernier fléau qui sera infligé à l’Égypte, la mort de ses premiers-nés. (Ex 12 v.29)

Premier-né « béchor »

qui a curieusement pour anagramme

« kérouv » qui signifie « chérubin ».


Yahvé dit à Moïse :


AT : Tu feras deux chérubins d'or repoussé, tu les feras aux deux extrémités du propitiatoire.

(Ex 25 v.18)


AT : C'est de sur le propitiatoire, d'entre les deux chérubins qui sont sur l'arche du Témoignage, que je te donnerai mes ordres pour les Israélites. (Ex 25 v. 22)


Ces deux chérubins placés sur le propitiatoire qui veillaient sur l’Arche d’Alliance ne préfigurent-ils pas les anges ou « hommes » évoqués dans les quatre Évangiles après la Résurrection du Christ ?  (Mt 28 v. 2, Mc 16 v. 4, Lc 24 v. 4, Jn 20 v. 12).

Et lorsque les Apôtres ont assisté à Son Ascension, voilà que deux êtres apparaissent de nouveau et leur donnent une précieuse indication:


NT : Et comme ils étaient là, les yeux fixés au ciel pendant qu'il s'en allait, voici que deux hommes vêtus de blanc se trouvèrent à leurs côtés ; ils leur dirent : "Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? Celui qui vous a été enlevé, ce même Jésus, viendra comme cela, de la même manière dont vous l'avez vu s'en aller vers le ciel."(Ac 1 v. 10 à 11)


Même manière, même gloire, mêmes symboles : je comprends de tout cela que la Parousie libératrice marquant la fin de notre Exode sera annoncée par les premiers-nés en Christ accompagnés de leurs anges.


Le quatrième verset suggère qu’à l’approche de la fin des temps, le peuple des ténèbres - sûr d’avoir définitivement vaincu les enfants de Dieu réduits à un tout petit nombre - invitera ce reste à le rejoindre; par cette proposition « montez vers nous », l’empire du mal signera en cela sa propre perte, comme nous l’enseigne ce verset où Jonathan accompagné de son seul écuyer face à de nombreux philistins, comprit que les trois mots que ceux-ci lui lanceraient en signe de domination scelleraient en réalité leur mort: Dieu n’abandonne pas les siens, quelque désespérée que soit la situation, et leur donne au contraire de vaincre par un renversement complet et imprévisible des rapports de forces terrestre et céleste, toutes deux entre Ses mains.


Le cinquième conforte la foi en Dieu qui sera nécessaire à ce petit reste, car dans le passé, les hommes ont vu de leurs yeux Ses exploits, et vécu Sa toute puissance déployée contre l’entièreté de l’empire du mal, il ne s’agissait ni de songes ni de contes.


Le sixième indique le contexte qui règnera peu auparavant : notre Dieu semblera ne plus exister puisqu’Il ne manifestera plus aucun signe sensible, Il ne parlera plus, personne ne L’entendra plus, seule la Foi ravivée par tous les souvenirs de Ses prodiges maintiendra les hommes encore tournés vers le Ciel.


NT : Ainsi donc, vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. (Mt 24 v. 44)