Dieu a lié de façon aussi solide qu’un tissu la trame des évènements, lieux, détails, avec la chaîne du temps, de façon que l’habit du récit biblique soit comme celui du Christ, sans couture. En voici deux illustrations.
Dans un même champ, près de Bethléem:
AT : Or voici que Booz arrivait de Bethléem: "Que Yahvé soit avec vous!" dit-il aux moissonneurs, et eux répondirent: "Que Yahvé te bénisse!" Booz demanda alors à celui de ses serviteurs qui commandait aux moissonneurs : "A qui est cette jeune femme ?" Et le serviteur qui commandait aux moissonneurs répondit: "Cette jeune femme est Ruth la Moabite, celle qui est revenue des Champs de Moab avec Noémi. (Ru 2 v. 4 à 6)
AT : Jessé fit ainsi passer ses sept fils devant Samuel, mais Samuel dit à Jessé: "Yahvé n'a choisi aucun de ceux-là." Il demanda à Jessé: "En est-ce fini avec tes garçons ?" , et celui-ci répondit: "Il reste encore le plus jeune, il est à garder le troupeau." Alors Samuel dit à Jessé: "Envoie-le chercher, car nous ne nous mettrons pas à table avant qu'il ne soit venu ici." Jessé l'envoya chercher: il était roux, avec un beau regard et une belle tournure. Et Yahvé dit: "Va, donne-lui l'onction: c'est lui !" Samuel prit O la corne d'huile et l'oignit au milieu de ses frères. L'esprit de Yahvé fondit sur David à partir de ce jour-là et dans la suite.
(1 Sa 16 v. 10 à 13) (O : voir rubrique "Le Signe")
NT : Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. L'ange du Seigneur se tint près d'eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d'une grande crainte. Mais l'ange leur dit: "Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David.
(Lc 2 v. 8 à 11)
La rencontre de Booz et de Ruth dans ce champ, dans lequel David leur descendant fera paître son troupeau avant son onction par Dieu pour devenir roi d’Israël, préfigure ce qu'il adviendra près de mille ans plus tard en ce même lieu, l’annonce aux bergers de l’alliance intime entre Dieu et l’humanité par Son incarnation en Jésus-Christ, Roi de toute la terre.
Lac de Kinneret (signifie « lyre ») :
AT : Ainsi, chaque fois que l'esprit de Dieu assaillait Saül, David prenait O la cithare et il en jouait ; alors Saül se calmait, il allait mieux et le mauvais esprit s'écartait de lui.
(1 Sa 16 v. 23) (O: voir rubrique "Le Signe")
NT : Tandis qu'ils naviguaient, Jésus s'endormit. Et une bourrasque s'abattit sur le lac; ils faisaient eau et se trouvaient en danger. S'étant donc approchés, ils le réveillèrent en disant: "Maître, maître, nous périssons!" Et lui, s'étant réveillé, menaça le vent et le tumulte des flots. Ils s'apaisèrent et le calme se fit. (Lc 8 v. 23 et 24)
David aimait à jouer de la lyre ou de la cithare, il chantait les psaumes de sa composition. Or le lac de Kinneret sur lequel s'abat la bourrasque menaçant la barque des apôtres est appelé ainsi en raison de sa ressemblance avec une lyre. La longueur du lac est d’environ 22 km, sa largeur est de 13 km.
22 et 13 correspondent respectivement au nombre lettres de l’alphabet hébraïque dont David s’est servi pour composer ses psaumes, et au nombre de notes de notre musique actuelle en comptant l'octave (car 8 est le chiffre de la Résurrection !)
Son périmètre est de 53 km. Or 53 est à la fois la guématrie de Yéshoua et la somme de 26, guématrie de Yahvé et de 27, la Trinité des personnes du Dieu Un. Sa profondeur moyenne est d’environ 25 m, qui est le nombre de l’homme.
AΩ joue sur le lac de Tibériade