AT : Quand Moïse eut fini de leur parler, il mit un voile sur son visage. Lorsque Moïse entrait devant Yahvé pour parler avec lui, il ôtait O le voile jusqu'à sa sortie. En sortant, il disait aux Israélites O ce qui lui avait été ordonné,et les Israélites voyaient O le visage de Moïse rayonner. Puis Moïse remettait O le voile sur son visage, jusqu'à ce qu'il entrât pour parler avec lui. (Ex 34 v. 33 à 35)
(O : voir rubrique « le Signe »)
NT : Ayant donc, frères, l'assurance voulue pour l'accès au sanctuaire par le sang de Jésus, par cette voie qu'il a inaugurée pour nous, récente et vivante, à travers le voile - c'est-à-dire sa chair-, et un prêtre souverain à la tête de la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs nettoyés de toutes les souillures d'une conscience mauvaise et le corps lavé d'une eau pure. (Hb 10 v. 19 à 22)
Le voile de Manopello et le linceul de Turin sont les deux images que notre Seigneur a voulu nous laisser de Sa chair, ils sont le sceau de Son incarnation.
Les images des visages sont superposables : celle du linceul de Turin évoque la mort, celle du voile de Manopello la résurrection.
AT : David, revêtu d'un manteau de byssus, dansait en tournoyant ainsi que tous les lévites porteurs O de l'Arche...
(I Chr 15 v. 27)
NT : Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête ; non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. (Jn 20 v. 6 et 7)
Il se trouve que le voile de Manopello est fait de byssus et le suaire de Turin est fait de lin fin.
« boutz » signifie byssus, ainsi que lin blanc et fin
Guématrie : 26, comme celles de Yahvé, agneau, parole.
NT : Mais à qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins qui, assis sur les places, en interpellent d'autres, en disant : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé ! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine ! (Mt 11 v. 16 et 17)
Voiles des nombres
Surprenant est encore le linceul de Turin par ses dimensions:
4.42 m de long, 1.13 m de large.
En effet, la somme de ces deux longueurs = 5.55 m, trois fois le chiffre de l'homme et le produit des deux longueurs soit sa surface = 4.9946, proche encore du chiffre de l'homme !
D’autre part, 442 (qui est la longueur en centimètres) est le nombre correspondant à la seconde pierre évoquée dans la rubrique 34- « Temples ».
Quant au voile de Manopello, ses dimensions sont 17.5 cm de large et 24 cm de haut.
Le produit de ces deux nombres donne 420, c'est le poids en talent de l'or rapporté d'Ofir par les marins serviteurs d'Hiram au roi Salomon (I R 9 v. 28) soit environ 12, 6 tonnes !
Un accomplissement bien digne de "la bonne mesure, bien tassée, bien secouée, débordante" (Lc 6 v. 38) dont fait allusion Jésus pour ceux qui recevront en retour après avoir donné, et une prophétisation de l’or apporté par les Mages au Roi d’Israël, qui pour Lui S'est contenté d'un poids infiniment moindre.
Jésus nous enseigne par l'image en négatif de Son Suaire que nous devons nous aussi inverser notre vision des valeurs de ce monde pour vraiment Le voir.
« paro’het » le voile devant l’Arche
Sa guématrie lettre égale à 70, symbole des nations dix fois renforcé par sa guématrie chiffre de 700, nous enseigne que l’Arche, préfiguration du Christ, était voilée aux peuples à l’époque de l’ancienne Alliance et a été révélée à tous les hommes lorsque le voile du Temple s’est déchiré au moment où le Christ a rendu l’esprit.
(Mt 27 v. 51).