AT : ...Des trônes furent placés et un Ancien s'assit. Son vêtement, blanc comme la neige ; les cheveux de sa tête, purs comme la laine. Son trône était flammes de feu, aux roues de feu ardent. (Dn 7 v. 9)
NT : ... Je vis comme un Fils d'homme revêtu d'une longue robe serrée à la taille par une ceinture en or. Sa tête, avec ses cheveux blancs, est comme de la laine blanche, comme de la neige...
(Ap. 1 v. 13 et 14)
neige (shéleg)
guématrie 36
soit la somme des guématries de Ève (19) et « bon (tov) » (17)
La neige en ce premier samedi du mois ! La neige ! Douce, immaculée, est tombée cette nuit et a recouvert d’un voile fin le sol qui, quelques jours auparavant, s’était revêtu d’une poussière couleur de boue apportée du Sahara par la pluie. Ce constat m’a permis d’écrire la réflexion journalière suivante :
« Il est beau de voir en des détails anodins la Gloire de Dieu : ainsi nous avons il y a peu, reçu du ciel des pluies remplies de poussière du Sahara qui ont recouvert le sol et les objets d’une couleur de boue ; voilà que Dieu semble vouloir purifier tout cela par une neige immaculée, ô combien image de Marie ! »
Cette neige nous replonge, après une semaine très douce et ensoleillée, dans l’hiver de Noël, donnant à l’esprit un sentiment de venue de Jésus-Christ. La neige fait penser à Marie pour beaucoup de raisons : blanche, immaculée, joyeuse, invitant à la joie des enfants et des plus grands qui en ont gardé l’âme, elle protège le sol du trop grand froid, et enfin la voilà venir du ciel en ce premier samedi du mois d’avril, à la fois samedi de Marie et samedi de la dévotion réparatrice, selon ce que la Vierge avait annoncé à Sœur Lucie le 10 décembre 1925.
Cette date, 1925, n’est pas anodine : elle associe 19, guématrie de Ève (nom donné à la femme par Adam après la chute) à 25, guématrie de l’homme : Marie est l’Ève nouvelle apportant Jésus-Christ en ce monde qui, par ses cinq plaies, réparera la chute en redonnant à la femme sa valeur initiale 24 (19+5) (voir rubrique « alphabet »)
Il n’est donc pas inutile de rappeler la demande de dévotion faite par Marie à Sœur Lucie :
Lors de son apparition à Fatima (au Portugal) le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge avait annoncé : «Pour empêcher la guerre je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des Premiers Samedis».
Le 10 décembre 1925, elle apparaît avec l'Enfant-Jésus à ses côtés à Sœur Lucie, au couvent des sœurs Dorothée de Pontevedra (en Espagne). Elle lui dit alors: «Regarde, ma fille, mon cœur entouré d'épines que les hommes ingrats, à tout moment, lui enfoncent par des blasphèmes et des ingratitudes. Toi, du moins, cherche à me consoler et dis que je promets d'assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l'intention de me faire réparation».