AT, NT, Ancien Testament, Nouveau Testament
AT: Ils entendirent O le pas de Yahvé Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour…
(Gn 3 v. 8) (O : voir rubrique « le Signe »)
NT: Jésus lui dit : "Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?" Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : "Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je l'enlèverai."
(Jn 20 v. 15)
L’Alpha et l’Oméga de cette histoire est Jésus, AT et NT sont définitivement liés, dans le mot ATteNTe par le «te» grec (nota 1) qui forme aussi, de droite à gauche, le «et» hébreu. (voir rubrique "Le Signe"). Le mot se prolonge par un «e» qui suggère l'ensuite…
AT et NT sont les copies de l’Ouvrage destiné à l’homme que Dieu a écrit sur le grand livre de la vie qu’est la terre, usant du temps pour numéroter les pages. L’alphabet dont Dieu S’est servi est l’humanité. Il a créé toutes les lettres de ce monde. Il a illustré Son Ouvrage avec toutes sortes de créatures pour le rendre beau et attrayant; Il le lira à Ses enfants lorsqu’Il aura tracé en bas de sa dernière page l’Oméga final.
AT: Pharaon dit aux Égyptiens de faire ce que leur dira Joseph (Gn 41 v. 55)
NT: Sa mère dit aux serviteurs de faire ce que leur dira Jésus (Jn 2 v. 5)
Toute l’Œuvre de Dieu sur terre était annoncée bien avant qu’Il accomplisse le projet grandiose d’être enfanté par Sa propre créature humaine, devenant le début et la fin de ce texte vivant. Mais beaucoup avaient imaginé et espéré un Messie dominateur; le pharisaïsme a vu le mal où il ne pouvait être. Le Maître doux Jésus fut comme raturé de l’histoire. Cependant victorieux par Sa fidélité au Père, avec l’encre de Son sang Il écrivit l’Alpha de l’Esprit jusqu’à l’Oméga nouveau de l’Alliance, cercle sacré et infini de cette terre vidée de son centre infernal.
Si Jésus nous a démontré qu’Il avait rompu les portes de bronze de notre prison, Il nous a laissé la liberté de nous y complaire, d’y stagner ou de nous en évader…
AT: « Ah ! quel souvenir ! O le poisson que nous mangions pour rien en Egypte, O les concombres, O les melons, O les laitues, O les oignons et O l'ail ! » (Nb 11 v. 5)
(O : voir rubrique 23 « le Signe »)
NT: Jésus prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson. (Jn 21 v. 13)
En faisant subir au Christ les tourments de la Passion, l’homme réalise-t-il avoir offensé Dieu à un point qui ne sera jamais égalé? Si le genre humain se cachait déjà face à son Créateur après le premier péché et tous les suivants, où pourra-t-il se terrer après son déicide? Face à l’ampleur de cette faute, toutes les autres s’éteignent.
Or Christ a pardonné à Ses bourreaux avant même Sa résurrection; quelle faute ne pourrait-Il alors remettre?
Celle de ne pas venir à Lui avec un cœur décidé à Le recevoir.
La Passion passionnée de notre Dieu
Ô Seigneur Jésus-Christ, Dieu venu parmi nous, mourir au milieu de tout ce que Tu as créé,
le bois que Tu as fait pour la beauté de la forêt, pour que l’homme se construise sa maison, pour qu’il s’y chauffe, a servi à Te pendre.
Le fer que Tes étoiles ont produit pour que l’homme en fasse des outils
a servi à Te clouer et à Te percer.
Les épines que Tu destinais à protéger le nid des oiseaux qui égayent le cœur de l’homme
ont servi à Te couronner de blessures.
Les guérisons, les délivrances, les profusions que Tu as distribuées abondamment
ont servi à Te soupçonner.
L’homme que Tu avais fait à Ton image pour qu’il soit heureux de Ta présence
parmi la beauté de toute Ta Création a servi à Te rejeter.
La parole, que Tu lui as donnée pour qu’il Te dise l’Amour et Te chante ses louanges
a servi à T’insulter.
Les mains dont Tu l'as doté pour travailler, soulager, caresser,
ont servi à Te fouetter.
L’écriture que Tu lui as confiée pour raconter les exploits de Ton Amour
a servi de sentence de mort au-dessus de Ta tête.
Mais…ce qui Te fait vraiment Dieu, c’est d’avoir tout effacé et de tous nous appeler à Toi,
de nouveau, encore une fois.
nota 1 : en poésie, le "te" grec (prononcer té) peut être traduit par "pour cela, pour cette raison". Dans d'autres utilisations, il a le sens de "et, en outre, d'autre part".
Rubrique créée le 17/04/2020
Noël
La linguistique donne pour origine au nom de cette fête le latin natalis qui signifie « naissance ».
Je propose ici une autre hypothèse.
Du poisson de Jonas à la pêche miraculeuse en passant par les deux poissons mentionnés lors de la multiplication des pains, Jésus, pour illustrer son Enseignement et Sa Puissance, a utilisé Sa créature capable d’atteindre les abîmes comme Lui-même S’est abaissé des cieux à la terre puis de la terre au shéol, avant de remonter des ténèbres à la Lumière.
Ainsi ordonne-t-Il à un poisson de rapporter dans sa bouche un statère qui servira à l’Apôtre Pierre pour payer l’impôt. (Mt 17 v. 27)
Il use de cet être vivant pour questionner Ses disciples :
NT : Quel est d'entre vous le père auquel son fils demandera un poisson, et qui, à la place du poisson, lui remettra un serpent ? (Lc 11 v. 11)
Et les amener à déduire la générosité du Père céleste pour Ses enfants.
L’Évangéliste Luc rapporte que Jésus ressuscité demanda aux Apôtres quelque chose à manger ; ceux-ci Lui présentèrent un poisson grillé qu’Il mangea en leur présence (Lc 24 v. 36 à 43) (voir également la rubrique 60- « Lait et miel »)
L’Évangéliste Jean rapporte que Jésus apparut ressuscité sur la rive du lac de Tibériade à quelques uns de Ses disciples qui pêchaient sans succès ; le Maître leur suggère alors de jeter le filet à droite de la barque, ils le ramènent hors de l’eau avec peine tant il était rempli de poissons, 153 précisément . Jésus leur propose ensuite de déjeuner et leur donne du pain et du poisson qu’Il a Lui-même apprêté. (Jn 21 v. 1 à 13)
Il n’est donc pas étonnant que les premiers chrétiens, surtout durant les périodes de persécution où il fallait éviter de professer sa foi de manière trop évocatrice, aient utilisé l’image et le nom du poisson pour désigner Jésus-Christ. (Voir rubrique "introduction"). Le poisson possède d'autre part deux attributs qui symbolisent le chrétien : c'est tout d'abord une créature qui ne possède pas de paupières; il image de ce fait la ferveur de la Foi qui fait garder les yeux grands ouverts face à la Révélation et qui fait veiller jusqu'au retour du Maître. Ensuite le poisson est une créature qui se multiplie à profusion, à l'instar de ceux qui, très nombreux, reçurent l'Esprit Saint dans les premiers temps de l'Église, selon la promesse du Christ.
De plus, les premiers disciples de Jésus connaissaient parfaitement les textes de la Torah et en particulier le premier chapitre de Genèse qui décrit la création de l'homme et la responsabilité que Dieu lui attribue vis-à-vis de la gent animale, à commencer par les poissons:
AT : Dieu dit : "Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre." (Gn 1 v. 26)
Avec la compréhension chrétienne que la « domination » consiste en l’avantage bienveillant que donne la Parole de l’Évangile sur ceux qui ne l’ont pas entendue ou comprise, d'où la nécessité de la projeter dans le monde à la façon d'un filet, image que le Christ utilisera Lui-même pour capturer Ses premiers disciples et les mener des profondeurs sombres à la lumière.
NT : Et Jésus leur dit : "Venez à ma suite et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes."
(Mc 1 v. 17)
Le mot le plus utilisé dans la Bible hébraïque pour désigner le filet est "réchét" (17 fois). Il est utilisé pour évoquer le filet permettant aussi bien d'attraper des poissons que des oiseaux, voire servir de piège tendu pour les hommes. Sa guématrie de 63 est identique à celle de "Hosanna" (Cf. rubrique du même nom).
Du poisson à l’oiseau
De même que le poisson peut monter des ténèbres vers la lumière, de même l’homme par son intelligence, peut se rapprocher de Dieu. Mais dès la surface atteinte, le poisson est face à une limite infranchissable, il devrait se muer en un être différent, capable de s’élever dans un autre milieu, devenir oiseau ; de même lorsque l’homme a poussé à bout ses capacités cognitives, il doit pour cheminer bien plus haut encore métamorphoser ses nageoires de l’intelligence en ailes de la Foi. C’est sans doute ce que parviennent à réaliser les saints… mais quel sort Dieu réserve-t-Il à ceux qui abandonnent cette quête de la Lumière et qui plongent et replongent dans l’océan du perpétuel découragement ? Et que deviennent ceux qui par attachement aux grands fonds, sont restés si loin de la surface ?
NT : Le Royaume des Cieux est encore semblable à un filet qu'on jette en mer et qui ramène toutes sortes de choses. Quand il est plein, les pêcheurs le tirent sur le rivage, puis ils s'asseyent, recueillent dans des paniers ce qu'il y a de bon, et rejettent ce qui ne vaut rien.
(Mt 13 v. 47 et 48)
La lettre noun
La quatorzième lettre de l’alphabet hébraïque symbolise par sa forme et signifie par sa prononciation « le poisson », il s’agit de la lettre « noun »
noun et sa finale
Elle se prononce au sein d’un mot comme notre « n », selon le tableau explicatif de la rubrique «Alphabet»; la lettre s'allonge lorsqu'elle est placée en fin de mot.
Retour à Noël
Je pense que les premiers chrétiens ont voulu très tôt commémorer la naissance de Jésus-Christ. Mais il fallait le faire d’une façon aussi discrète que possible en raison des persécutions romaines, et crypter le nom de cette fête en recourant à un double symbolisme, celui du poisson et celui de la lettre noun. N’oublions pas que les premiers chrétiens furent en grande partie d’origine Israélite. Ainsi auraient-ils fort bien pu nommer cette fête de la naissance du Christ « nounel » composé de la « lettre poisson » suivie du suffixe « el » signifiant « Dieu ». Cette dénomination se serait peu a peu altérée, d’abord par l’omission du second « n » puis par substitution de la voyelle « ou » en « o » pour des raisons euphoniques selon les peuples qui ont porté puis propagé la tradition de cette grande fête du Christ.
De façon simplifiée éludant toutes les oppositions linguistiques, «Nounel» aurait pu devenir « Nouel », puis le « Noël » français, sur la base d’un raisonnement qui cède la place à la Foi, comme le poisson à l’oiseau, puisque la lettre noun selon la tradition juive, est le symbole du Messie.
Le Psaume 145 nous interroge
La rubrique « Psaumes à Table » développe mon hypothèse selon laquelle les six mille ans de l’histoire des hommes s’échelonnent selon les 150 Psaumes, attribuant à chacun d’eux une durée de quarante ans. Le Psaume 145 correspond à l’époque 2001-2040. Il est dit « alphabétique » car ses versets sont ordonnés selon l’alphabet hébraïque. Or le texte Biblique hébraïque ne comporte pas le verset « noun ». Fort heureusement, on le retrouve cependant dans la traduction des« Septante », dans celle de la Vulgate ainsi que dans les textes de Qumrân.
Voici ce « verset noun » repéré 13 bis dans les Bibles qui le rapportent:
AT : Yahvé est vérité en toutes ses paroles, amour en toutes ses œuvres. (Ps 145 v. 13bis)
Si nous découpons les quarante années correspondant à la durée du Psaume par le nombre de versets qui le composent soit 22, nombre de lettres de l’alphabet hébraïque, nous sommes en mesure d’attribuer une période temporelle à chaque verset égale à 1,18181818… année, situant ce verset noun à la période août 2024 à juin 2026.
Que se passera-t-il donc durant cette époque marquée par la lettre de Jésus-Christ ?
Réflexion et Foi se rejoignent pour envisager une Révélation qui nous fera percevoir de façon explicite les deux grands attributs de Jésus-Christ rappelés dans le verset :
Vérité et Amour.
À Noël, le chrétien soupèse avec joie la besace de sa Foi car il croit quatre fois:
Beaucoup réfutent Dieu incarné en Jésus parce que selon eux Dieu ne peut s'abaisser ainsi. Ils considèrent que Dieu ne peut qu’adopter ce raisonnement bien humain. Mais ce qui fait la grandeur de notre Dieu c'est précisément que Ses pensées sont infiniment au-dessus des nôtres.
Rubrique créée le 16/01/2024