AT: «À l'homme, il dit : "Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais interdit de manger, maudit soit le sol à cause de toi ! À force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie.» (Gn 3 v. 17)
NT: «...regarde Seigneur, le figuier que tu as maudit est desséché» (Mc 11v. 21)
Le constat: depuis la chute, nous vivons dans un monde fermé sur lui-même: «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme», énonça Antoine Lavoisier. Nous sommes bel et bien installés dans un monde clos dans lequel chaque créature doit puiser l’utile de sa vie. Ce qui est inutile est rejeté, à plus forte raison ce qui nous paraît nuisible ou dangereux. Ainsi même nos outils ne sont que des armes destinées à supprimer l’inutile, le nuisible ou le dangereux, de la binette du jardinier qui nous aide à lutter contre la dureté du sol et les adventices, jusqu'au bistouri savamment dirigé contre la partie malade. Même nos arts se révèlent être des armes censées protéger notre existence: ces productions figées nous rassurent face aux changements angoissants de ce monde, en nous apportant une émotion que l’on ne trouve nulle part. Notre humanité a traversé des épisodes de luttes, contre les éléments, contre les règnes du vivant et contre elle-même, dont le paroxysme fut atteint durant la seconde guerre mondiale.
Nous en sommes réduits aujourd’hui à la confrontation planétaire face au plus petit des organismes, dont le caractère vivant fait débat, et qui pourtant suffit à mettre à terre tous les secteurs d’activité, tous les modes de vie de l’être humain*
Cette fin de l’histoire de l’homme est pathétique, mais nécessaire pour lui démontrer à quel point cet enfermement du monde sur lui-même est ridiculement mortifère.
Partant de cette même logique, nous en concluons que toute personne qui annonce un renouveau, un mieux-être en cet espace de vie replié sur lui-même tout en le maintenant dans cet état ne peut être qu’un gourou à fuir absolument !
* Il est question du virus ayant provoqué la pandémie de 2020. Il existe en effet un débat scientifique autour du caractère vivant ou non des virus.
NT : «Il surgira de faux-Christ et de faux prophètes...» (Mt 24 v. 24)
Il est remarquable de constater que le récit de Genèse relatant la chute de l’homme n’est accompagné d’aucun «Signe» indiquant que Yahvé n’était pas avec la femme au moment où le serpent l’a tentée, prémices d’un monde qui se refermait de son Créateur.
Il me plaît à penser que Dieu, pour qui le temps n’existe pas, Se trouvait ailleurs, sur la croix, à souffrir, à mourir, pour réparer la faute qui était en train de se produire.
NT: Et voici qu'une grande agitation se fit dans la mer, au point que la barque était couverte par les vagues. Lui cependant dormait.(Mt 8 v. 24)
À l’inverse de ce récit, Jésus trouva par trois fois Ses disciples endormis au jardin de Gethsémani.
Dormir, c’est ne plus être avec.
Notre humanité s’est endormie de son Père céleste.
Notre monde est une rose fermée, encore en bouton, qui ne peut s’épanouir que sous la voix de Jésus-Christ, Fils bien aimé et Verbe de Dieu, en un chant rétablissant l’ordre du monde tel que l’avait voulu le Père.
AT: «je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle...» (Is. 65v. 17)
NT: «...voici, je fais l’univers nouveau...» (Ap 21 v. 5)
Jésus-Christ nous a démontré qu’en ouvrant de nouveau les portes de ce monde à notre Père céleste, les hommes se libèrent des contraintes qui en régissent le fonctionnement: la nourriture est miraculeusement multipliée à profusion, les maladies définitivement et instantanément guéries, la mort vaincue, les éléments ne nuisent plus et servent l’homme.
AT: L’Esprit de Dieu planait au-dessus des flots (Gn 1 v. 2) (traduction L. Segond)
NT: ...Ils virent Jésus marcher sur la mer ...(Jn 6 v. 19)
Épilogue
NT: «...oui, mon retour est proche...» (Ap.22 v. 20)
Le virus qui cloue l’humanité ne mesure que quelques dizaines de nanomètres. Il n’existe pas dans la nature de plus petit signe qui puisse être placé mondialement devant l’absurdité de l’homme endormi devant son Dieu.
C’est probablement par le signe de la lumière physique, faite de photons infiniment petits, drapant la Lumière du Verbe faite de Paroles infiniment grandes, que l’homme pourra être réveillé.
AT: Dieu dit «que la lumière soit» et la lumière fut (Gn 1 v. 3)
NT: «de malédiction il n’y en aura plus...» (AP. 22 v.3)
La pensée qui tance et transit.
On peut ressentir le tournis en observant les myriades d’étoiles du ciel, mais on peut être emporté par une pensée, celle de ne pas être seuls dans cet univers qui semble infini. Pourtant ce transport de l’esprit ne s’arrête pas là, une autre idée surgit : et si nous vivions en compagnie de milliards de milliards d’êtres intelligents, peut-être semblables à nous ? Élevés si haut dans ce scénario des cieux, déjà comme pour Icare la chute s’amorce : et si nous étions les seuls, les seuls sur cette terre ? L’angoisse nous parcourt et pourtant il est une autre pensée, la dernière, la plus époustouflante, glaçante, cinglante, qui ne tolère aucune rivale : et si des myriades d’êtres comme nous peuplaient tout cet espace mais que nous étions les seuls… les seuls à avoir rejeté notre Dieu ? Cette pensée m’est venue en considérant les animaux, nos compagnons de la Création, dont le comportement se manifeste par la simple exigence de la vie, sans rien demander de plus que ce que les évènements leur offrent ou leur imposent, comme s’ils détenaient en eux depuis leur origine une sagesse qu’ils avaient su préserver. De même, après avoir considéré bien des témoignages d’observations d’OVNIs, il semble que la bienveillance soit la préoccupation majeure des esprits qui les animent, de véritables anges en quelque sorte ; mais je crois aussi bien sûr aux esprits malveillants qui ont infesté notre terre parce que dès le départ de notre génération, celle des hommes, un couple a rejeté Dieu, la faute s’est multipliée avec les engendrements et les civilisations sont devenues des attire-démons, parce que Dieu ayant été délaissé, Dieu leur a laissé le champ libre.
Son Fils est venu en personne nous en délivrer, si toutefois nous décidons de Le suivre. Un grand jugement viendra et au diable les hommes indignes de notre Dieu et les esprits sataniques.
Une civilisation qui se déploie en lien étroit avec Dieu se développe de façon extraordinaire, avec des pouvoirs semblables à ceux des anges, surnaturels, c’est ainsi que les êtres à bord de ce que nous appelons OVNIs nous visitent, sans faire appel à des technologies matérielles, ni à des organes physiques qui ne pourraient pas répondre aux contraintes dont ils nous font la démonstration, se jouant du temps, de l’espace, de la gravitation, de l’électromagnétisme, des limitations de vitesses et d’accélérations.
La loi du nombre est telle que Dieu est donc davantage dans la joie de Se trouver entouré d’autant d’enfants affectueux, serviables, harmonieux, habitant Son univers que dans la tristesse face aux humains qui L’ont pour la plus grande partie rejeté, vivotant tels de pauvres hères sur cette minuscule terre. Seuls ceux qui tentent de suivre l’Évangile de Son Fils ont grâce à Ses yeux et Le réjouissent, Il les encourage et ne cesse de leur apporter des grâces.
Voilà en tous cas une théorie qui éclaire bien des mystères et notamment la coexistence de l’enfer avec la Miséricorde infinie de Dieu : l’humanité déchue ne pèse rien à Ses yeux, en regard de la multitude de Ses anges, mais Les enfants prodigues Lui sont inestimables.