La petite pluie avant l'orage.
En hébreu, «tiftouf» signifie petite pluie. Si l’on jardine la terre, la petite pluie est signe de bénédiction, parce que sa douceur évoque la main de Dieu qui prend soin de Sa Création.
Si l’on jardine la bible, les minuscules gouttes d’Esprit rassasient et fécondent les graines de cette Parole qui peuvent alors migrer de notre intellect vers notre cœur, préparant un nouvel enfantement, une nouvelle naissance, la nôtre.
Il est des langages plus féconds que d’autres pour engendrer cette ovulation de la pensée, par le fait qu’ils privilégient la vérité à l’emphase, la simplicité à l’abstraction, la fidélité à la modernité, l’esthétique à la praticité, la logique de l'enfant à celle de l’adulte.
L’hébreu ancien fait partie de ces langages primordiaux, toujours usité à nos jours et qui, tel un jardin à la terre immensément riche, continue à nourrir de fruits succulents les générations d’hommes que Dieu appelle.
La 18è lettre hébraïque représentée ci-dessous se nomme «tsadé». Nous l’avons évoquée au sujet de l’arbre dans la rubrique «le niveau de l’homme». La lettre «tsadé» contient en elle une symbolique remarquable: sa partie gauche représente un homme vouté, assis ou marchant vers la gauche, avec fiché sur son dos la hampe d’un étendard flottant au vent. Ce fanion n’est autre que la lettre «yod», première lettre du tétragramme divin YAHVÉ que notre alphabet latin rend par la lettre Y. Ainsi donc, «tsadé» représente l’homme accablé par toutes les difficultés de la vie, avançant ou se reposant comme il le peut, tournant hélas le dos à son Dieu qui semble vivement l’interpeller.
« tsadé »
AT : Ils ont tourné vers moi le dos, non la face, et quand je les instruisais avec constance et sans me lasser, aucun ne m’écoutait pour accueillir la leçon. (Jr.32 v. 33)
NT : L'esprit de ce peuple s'est épaissi: ils se sont bouchés les oreilles, ils ont fermé les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent, que leur esprit ne comprenne, qu’ils se convertissent, et que je ne les guérisse. (Mt 13 v. 15)
Matsa
Ce mot hébreu se lit « matsa » ; c’est le pain azyme (sans levain) mangé à la fête de la Pâque durant sept jours. Il est souvent utilisé au pluriel « matsot » que nos bibles traduisent par « azymes ».
Sa "recette" est la suivante :
il est formé des lettres de droite à gauche "mem" – symbole des eaux c’est-à-dire des peuples, "tsadé" – l’harmonie en devenir, "hé" – qui symbolise la prière, l'Esprit, le lien à Dieu.
AT : Durant sept jours vous mangerez du pain sans levain. (Ex. 12 v. 15)
Vous observerez O la fête des Azymes, car c’est en ce jour-là que j’ai fait sortir O vos armées du pays d’Égypte. Vous observerez O ce jour-là dans vos générations, c’est un décret perpétuel.
(Ex 12 v. 17)(O : cf. rubrique « Le Signe »)
AT : Melchisédech, roi de Salem, apporta du pain et du vin ; il était prêtre du Dieu Très-haut. (Gn 14 v. 18)
NT : ...Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : « prenez, mangez, ceci est mon corps. » (Mt 26 v. 26)
Jésus rompt le pain « matsa », ce pain juste, sans levain, Il rompt le mot en son milieu, rompt la lettre « tsadé », « l’homme qui tourne le dos à son Dieu » et inaugurant Son propre Sacrifice, Il offre aux hommes, pour les faire revenir à Lui, de briser à leur tour sur la croix ce Pain descendu du Ciel.
Le lecteur trouvera dans la rubrique « le niveau de l’homme » un tableau listant pas moins de trente-huit mots commençant par la lettre "tsadé" qui évoquent les prérogatives, les attributs de Jésus-Christ.
NT : « Et moi, dit Jésus, une fois élevé de terre, j’attirerai à Moi tous les hommes. » (jJn 12 v. 32)
La pluie d'orage
NT : Étant donc réunis, ils l'interrogeaient ainsi: "Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël?" Il leur répondit: "Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre."
(Ac 1 v. 6 à 8)
À la pluie fine et bénie, qui est l’Esprit de Dieu répandu sur les hommes selon la promesse du Christ, va succéder une pluie annonciatrice de l’orage qui marquera le début de Son retour.
Nous avons exposé dans la rubrique «ATteNTe courte» la correspondance entre le troisième jour où Jésus Christ est ressuscité et la période s’étendant de 2001 à 3000, durant laquelle se manifestera son retour, lequel n’est connu que du Père seul. Tentons simplement sur le millénaire envisagé d’estimer une période probable, afin d’encourager celles et ceux qui sont occupés à «redresser leur tsadé» c’est-à-dire de se tourner vers Dieu, mais aussi pour inciter celles et ceux qui prennent conscience de l’importance de le faire, à se mettre en route sans plus tarder !
Ces deux énoncés nous permettent de calculer ce qui suit :
1heure pour Dieu = 1000/12 = 83 ans un tiers des hommes
1 année des hommes = 60 minutes de Dieu/83 un tiers = 0.72 minutes pour Dieu.
Nous avons vu dans la rubrique «ATteNTe courte» que le troisième jour de Dieu, celui de Sa résurrection et celui qui préfigure Son retour, débute dans le temps des hommes au 1er janvier 2001 à 0 heure.
Ainsi, 2020 correspond à (2020-2001) x 0.72 = 13,68 premières minutes de ce troisième jour de Dieu.
Une seule année proche fournit un résultat entier, il s’agit de l’année 2026, très particulière puisqu’elle comporte le nombre 26, qui est la guématrie de Yahvé. (cf. rubrique «25, 26, 27»).
À l’année 2026 correspondront les 18 premières minutes du troisième jour de Dieu, or 18 est précisément le numéro d’ordre de la lettre «tsadé».
Les années suivantes qui fourniront un résultat entier sont espacées de 25 ans, nombre de l’homme!
Il s’agira de 2051 (36è minute), 2076 (54è minute), 2101(72è minute), 2126 (90è minute), 2151 (108è minute)…3001 (720è minute = 1 jour de 12h, fin du 3è jour).
Quelle sera «l’année tsadé» où l'homme se tournera enfin vers son Dieu? Après cette tentative d’incursion dans l’Océan impétueux et infranchissable des décisions de Dieu, n’oublions pas que Christ a abrégé le troisième jour passé dans son tombeau pour ressusciter très tôt le matin, tandis qu’il faisait encore nuit (Lc. 24 v.1, Mc. 16 v.2, Jn. 20 v.1).
N’oublions pas qu’Il peut abréger davantage le jour de Son retour et enfin,
N’oublions jamais que Dieu nous surprend toujours!
NT : «Tenez-vous prêts, c’est à l’heure où vous n'y pensez pas que le Fils de l’homme va venir ! » (Mt. 24 v.44)
Rubrique créée le 17/05/2020