Orion
AT : Il a fait l'Ourse et Orion, les Pléiades et les Chambres du Sud. (Jb 9 v. 9)
NT : Et il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles... (Lc 21 v. 25)
Orion est la 26è constellation du ciel dans l’ordre des tailles, sur un total de 88. Il est toujours utile de rappeler que 26 est la guématrie de Yahvé et de l’Agneau.
Le symbolisme de la ceinture d’Orion
Les trois étoiles supergéantes bleues qui composent la ceinture d’Orion sont parfois appelées dans certaines traditions « les trois rois » en référence aux trois rois mages évoqués dans le chapitre 2 de l’Évangile de Matthieu. Nous allons découvrir un autre symbolisme possible de cet astérisme.
Image issue du logiciel libre « Stellarium »
Le livre de Job mentionne le nom de la constellation Orion :
« Orion » dans la Bible hébraïque ; se prononce « kéçil »,
guématrie lettre = 48, (voir rubrique « Alphabet »).
J’ai recensé dans la Bible, en plus de Sion, la ville de Dieu qui est Jérusalem (voir rubrique 61- « Marie, Sion, notre mère »), deux autres mots hébreux de même guématrie :
(se prononce « Ashour » sh anglais)
AT : Au bout de sept ans tu feras remise. Voici en quoi consiste la remise. Tout détenteur d'un gage personnel qu'il aura obtenu de son prochain, lui en fera remise ; il n'exploitera pas O son prochain ni O son frère, quand celui-ci en aura appelé à Yahvé pour remise.
(Dt 15 v. 1 et 2) – (O : voir rubrique « Le Signe »)
(se prononce « shémita »)
Essayons dans un premier temps de découvrir le lien entre ces trois mots de même guématrie, « Kessil » (Orion), « Ashour » (Assyrie) et « Chemita » (remise).
Il faut pour cela rappeler que le pays d’Israël, situé entre l’Assyrie et l’Égypte, fut très souvent convoité par l’une ou l’autre de ces deux grandes puissances de l’époque, expliquant les alliances politiques établies par Israël avec l’une pour se prémunir de l’autre. Or il semble que Dieu Lui-même « fait remise » à ces trois pays dans le passage suivant du Prophète Isaïe :
AT : Ce jour-là, il y aura un chemin allant d'Égypte à Assur. Assur viendra en Égypte et l'Égypte en Assur. L'Egypte servira avec Assur.
Ce jour-là, Israël viendra en troisième avec l'Égypte et Assur, bénédiction au milieu de la terre, bénédiction que prononcera Yahvé Sabaot : "Béni mon peuple l'Egypte, et Assur l'œuvre de mes mains, et Israël mon héritage." (Is 19 v. 23 à 25)
Ainsi, une même bénédiction, une « remise » de Yahvé reposera de l’Égypte à Assur en passant par Israël, rassemblera ces trois peuples ; or quelles autres étoiles du ciel que les super-géantes bleues de la ceinture d’Orion pouvaient mieux figurer « ce chemin » illustré dans le ciel, œuvre de Dieu Tout Puissant, reliant les trois pays évoqués ? Car elles restituent bien dans le ciel la position de ces pays sur terre et au travers de la bénédiction divine citée dans Isaïe 19 elles se retrouveront enfin réunies en un baudrier ceignant les reins du Maître.
Le symbolisme du nom de la constellation
Le mot « kéçil » (Orion) évoqué dans la Bible, notamment dans le livre de Job, possède trois sens dans le dictionnaire hébraïque. Voici l’extrait du dictionnaire hébreu - français de MM. Sander et Trenel de 1859 traitant de ce mot :
Ville de la tribu de Juda, Kéçil
Cette ville de Kéçil renvoie au chapitre 15 du livre de Josué qui évoque Caleb, un des douze explorateurs désignés pour reconnaître la Terre Promise, et qui représente la tribu de Juda à cette occasion (Nb 13 v. 6), comme lors du partage du pays, (Nb 34 v. 19). Avec Josué il réagit contre le défaitisme général devant les difficultés de la conquête (Nb 13 v. 30, 14 v. 6), aussi il entrera avec Josué en Canaan (Nb 14 v. 24, 30, 38, Nb 26 v. 65, Dt 1 v. 36) et occupera la région d’Hébron (Jos 14 v. 6 à 14, Jos 15 v. 13 à 19) Hébron est une ville reconnue sainte par le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam parce que s’y trouve le tombeau des Patriarches.
Il est remarquable d’apprendre que la population vaincue par Caleb était assimilée à une race de géants, ce qui nous renvoie par un lien supplémentaire à la constellation du géant de la mythologie grecque Orion:
AT : Nous y avons aussi vu O des géants (les fils d'Anaq, descendance des Géants). Nous, nous faisions l'effet de sauterelles, et c'est bien aussi l'effet que nous leur faisions." (Nb 13 v. 33) (O : voir la rubrique « Le Signe »)
Mais ça n’est pas tout : une concordance existe dans les passages du livre de Josué où trois villes sont citées : Eltolad ; Kéçil, Horma (Jos 15 v. 30), et Eltolad, Bétul, Horma (Jos 19 v. 4), ce qui signifie que Kéçil avait pour autre nom Bétul, qui est une autre écriture de Béthel, de laquelle Abraham découvre la terre que Dieu lui donne (Gn 13 v. 14) et ville où se déroule le songe de Jacob (Gn 28 v. 10 à 22) et où Dieu lui apparaît. Béthel, par similitude phonétique, nous conduit à Bételgeuse.
Bételgeuse
Bételgeuse est une étoile de la constellation d’Orion qui préoccupe les astronomes depuis déjà quelques années en raison de sa fluctuation lumineuse qui, à l’échelle normale d’une étoile semble s’accélérer, accréditant la thèse d’une explosion possible en supernova . Entre octobre 2019 et mars 2020, elle s'est mystérieusement assombrie et voici qu’en 2023 elle est plus lumineuse que sa magnitude habituelle. C’est une super-géante rouge. Son rayon est 900 à 1200 fois celui de notre soleil, elle en est éloignée d’ environ 500 années-lumière.
D’après les scientifiques, l’explosion de cette étoile dont nous ne connaissons évidemment pas la date, produira un très fort rayonnement. Un spectacle équivalent fut relevé par des astronomes chinois, japonais et arabes en 1054, sous la forme d’une étoile visible en plein jour.
Je propose ici une interprétation du nom Bételgeuse en dehors de tout cadre rationnel et étymologique : ainsi je ne remonte pas le cours de l’histoire pour en trouver la signification originelle, mais je m’appuie sur la conviction que Dieu se sert également du temps pour faire mûrir le sens des mots, de façon à les rendre consommables au moment opportun.
Ainsi « Bétel » est proche de la prononciation « Beth El » qui signifie en hébreu « la maison de Dieu ». Quant au suffixe « geuse » il me semble proche de « gueux, gueuse » qui traduit souvent de façon méprisante une personne indigente, réduite à la mendicité. Je traduis donc « Bételgeuse » comme étant « la maison du Dieu méprisée et réduite à la mendicité. »
La forme d’explosion que prendra cette étoile et les circonstances dans lesquelles elle surviendra nous en diront davantage sur l’interprétation que le ciel souhaitera nous en donner.
Nous savons que toutes les étoiles sont destinées comme les hommes à mourir, et de leurs cendres naissent de nouvelles étoiles ; nous savons aussi que la vie et les conditions d’existence que nous connaissons sur terre ne sont rendues possibles que par la présence d’éléments chimiques que les étoiles elles-mêmes ne peuvent pas synthétiser par fusion nucléaire, mais dont sont uniquement capables ces cataclysmes célestes.
Il n’en demeure pas moins vrai que nous ne sommes pas faits que de chair et que si la mort de toute chose fait rendre à César ce qui est à César, le plus important n’est-il pas de se préoccuper de ce que nous devons rendre à Dieu ? Je suis ému de lire la liturgie du lendemain où ces lignes ont été écrites tant les deux se correspondent:
NT : Ce n'est pas que de nous-mêmes nous soyons capables de revendiquer quoi que ce soit comme venant de nous ; non, notre capacité vient de Dieu, qui nous a rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'Esprit ; car la lettre tue, l'Esprit vivifie.
Or, si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été entouré d'une telle gloire que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les yeux sur le visage de Moïse à cause de la gloire de son visage, pourtant passagère, comment le ministère de l'Esprit n'en aurait-il pas davantage?
Si en effet le ministère de la condamnation fut glorieux, combien plus le ministère de justice l'emporte-t-il en gloire !
Non, si de ce point de vue, on la compare à cette gloire suréminente, la gloire de ce premier ministère n'en fut pas une.
Car, si ce qui était passager s'est manifesté dans la gloire, combien plus ce qui demeure sera-t-il glorieux ! (2 Cor 3 v. 5 à 11)
Car, rappelons-le, le premier sens du mot « Kessil » utilisé pour nommer la constellation d’Orion, est « fou, insensé ».
Cette grande figure du ciel, visible depuis les deux hémisphères de notre terre, nous rappelle ainsi par les scintillements de ses sept étoiles principales, que notre nuit de relation avec notre Dieu ne peut devenir complètement et définitivement obscure, que si nous décidons de perdre la grâce de la raison, en nous obstinant à préférer l’éphémère à l’éternel.
AT : Voici que vient le jour de Yahvé, implacable, l'emportement et l'ardente colère, pour réduire le pays en ruines, et en exterminer les pécheurs. Car au ciel, les étoiles et Orion ne diffuseront plus leur lumière. Le soleil s'est obscurci dès son lever, la lune ne fait plus rayonner sa lumière. (Is 13 v. 9 et 10)
La plupart des bibles, hormis la « Septante » et la Bible de Jérusalem traduisent « Orion » par « constellations ». Pourtant la bible hébraïque mentionne le mot
Qui se lit « kessilihem », pluriel dans lequel nous reconnaissons « kessil »c’est-à-dire Orion.
D’autre part, la bible grecque des « Septante » mentionne
Qui se traduit « Orion » et qui a le sens de « borne, limite ».
Quelle est donc cette borne ou limite sinon celle que Dieu Lui-même fixera à l’obstination des hommes à mépriser Sa maison au point de la réduire à la mendicité ? Cette limite fixée par Dieu se traduira-t-elle par un signe visible pour les hommes ? L’explosion de l’étoile Bételgeuse en sera-t-elle l’avertissement ? Nous verrons un peu plus loin que cette étoile me paraît couvrir la période de l’histoire humaine correspondant au déluge. Si cette théorie s’avère exacte, alors l’explosion de Bételgeuse ne signifierait a priori rien pour notre époque et celle de la fin des temps… Mais Jésus a rappelé très clairement la correspondance chronologique entre le Déluge et Sa nouvelle venue :
NT : « Comme les jours de Noé, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme ». (Mt 24 v. 37)
Et l’Apôtre Pierre évoque si bien l’opposition entre la grande patience de Dieu envers les hommes antédiluviens et leur détermination à Le rejeter, qu’elle semble décrire la situation contemporaine :
NT : Le Christ s'en alla même prêcher aux esprits en prison, à ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque temporisait la longanimité de Dieu, aux jours où Noé construisait l'Arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l'eau.
(1 Pi3 v.19 et 20)
Révélation de la constellation d’Orion
NT : Dans sa main droite il a sept étoiles, et de sa bouche sort une épée acérée, à double tranchant ; et son visage, c'est comme le soleil qui brille dans tout son éclat. (Ap 1 v. 16)
Voici un tableau résumant les aspects positifs et négatifs de chacune des sept Églises pour lesquelles le Christ demande à Jean d’écrire une lettre.
Carte du ciel et carte de la terre
Aussi pouvons-nous oser reconnaître dans cette évocation du Christ en Apocalypse de Jean les sept étoiles principales de la constellation d’Orion que sont, de gauche à droite et de haut en bas : Bételgeuse, Bellatrix (les épaules d’Orion) Alnitak, Alnilam et Mintaka (la ceinture), Saïph (nom qui en arabe signifie « l’épée », située au niveau du genou d’Orion) et enfin Rigel dont l’origine du nom arabe renvoie précisément au pied.
Voici la carte récapitulative indiquant les noms des sept églises (en souligné) le nom des étoiles correspondantes de la constellation (en italique) sans oublier bien sûr l’évocation particulière des trois pays (en gras) illustrés par la ceinture d’Orion ainsi que nous l’avons vu plus haut.
Certes, la position des villes entre elles n’est pas parfaitement celle des étoiles dans le ciel, mais le schéma général autorise la transposition.
Voici un autre aperçu des sept églises selon l’ordre établi par le Christ dans les chapitres 2 et 3 du livre de l’Apocalypse, avec entre guillemets les significations des noms issues du livre « interprétation de l’Apocalypse » du vénérable Barthélémi Holzhauser, selon la traduction du latin par le chanoine De Wuilleret. Pour chacune le nom de l’étoile correspondante de la constellation d’Orion a été ajouté.
« conseil, ma volonté, grande chute » représentée par l’étoile Saïph, le genou d’Orion.
Smyrne
« cantique, myrrhe » représentée par l’étoile Alnitak, la première étoile de la ceinture, que nous avons identifiée à l’Égypte.
Pergame
« divisant les cornes » représentée par l’étoile Bételgeuse, l’épaule d’Orion qui porte la massue en direction des cornes de la constellation du Taureau.
Thyatire
« illuminée et hostie vivante » représentée par l’étoile Bellatrix, l’épaule d’Orion qui porte la dépouille de sa chasse.
Sardes
« principe de beauté » représentée par l’étoile Alnilam, l’étoile centrale de la ceinture que nous avons identifiée à Israël.
Philadelphie
« amour du frère, gardant l’héritage dans l’union avec le Seigneur » représentée par l’étoile Mintaka que nous avons identifiée à l’Assyrie.
Laodicée
« vomissement » représentée par l’étoile Rigel (proche de la racine « regel », « pied ») C’est la seule Église qui n’est parée d’aucun point positif par le Christ.
À proximité se trouve la nébuleuse dite de « la tête de sorcière »
Photo issue du site astronoo, Crédit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo.
Sur cette image, la « tête de sorcière » qui est une nébuleuse, référencée NGC 1909 (IC 2118) semble fixer, ébahie, l’étoile Rigel.
C’est précisément cette l’étoile qui lui dispense l’énergie lumineuse pour la rendre visible, ce symbolisme du ciel illustre comment le diable sait détourner l’énergie des hommes à son profit pour briller devant eux.
La nébuleuse ci-dessus fournit à propos l’illustration de ce qu’est une paréidolie : notre sens visuel croit reconnaître dans un phénomène qui s’organise selon des lois physiques ou biologiques (nuages, végétaux, corps astronomiques…) une image stylisée que nous assimilons à une forme connue. Ainsi les corps célestes ont reçu souvent dès leur découverte des qualificatifs en lien avec ce que l’homme a déjà nommé.
La nébuleuse d’Orion : paréidolies des deux derniers cavaliers de l’apocalypse
La constellation d’Orion abrite la nébuleuse de la « tête de cheval » (Barnard 33 ou IC 434) et la nébuleuse d’Orion (M42 ou NGC 1976).
NT : Lorsqu'il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième Vivant crier : "Viens !" Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval noir, celui qui le montait tenait à la main une balance, (Ap. 6 v. 5)
Nébuleuse "tête de cheval" photo ESO Observatoire Européen Austral
Le cheval noir avec sous sa tête un personnage au rire sardonique qui semble tenir une balance… Cette nébuleuse, située à 1600 années-lumière a été découverte pour la première fois en 1888 par Williamina Fleming. La photo du bas a été retouchée pour surligner les contours de ce qu'il est possible de distinguer par effet de paréidolie où semble apparaître un personnage tenant une balance.
NT: Lorsqu'il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis le cri du quatrième Vivant : "Viens !" Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval verdâtre ; celui qui le montait, on le nomme : la Mort ; et l'Hadès le suivait (Ap 6 v. 7 et 8)
Détail dans la nébuleuse d’Orion M42 photo Hubble, la photo du bas a été retouchée pour surligner les contours de ce qu'il est possible de distinguer par effet de paréidolie où semble apparaître la mort souriante,à gauche sur le cheval verdâtre…
Il resterait à identifier dans la constellation d’Orion une nébuleuse faisant apparaître les deux premiers cavaliers de l’Apocalypse.
Les sept premières églises de France fondées au IIIe siècle
(Selon l’histoire des Francs de Grégoire de Tours, livre 1er chapitre XXX)
Leur implantation géographique reproduit les sept églises d’Asie et donc la constellation d’Orion, avec une différence notable :
la troisième étoile de la « ceinture » qui selon l’interprétation ci-dessus représente Israël, se retrouve positionnée à Narbonne, c'est-à-dire tout en bas de l’astérisme.
Ce symbolisme a-t-il été voulu par les Pères qui ont planifié l’évangélisation de la Gaule ?
Église Évêques fondateurs
Paris Denis
Tours Gatien
Limoges Martial
Toulouse Saturnin
Narbonne Paul
Arles Trophime
Clermont Strémon
Un dernier mot de Marie
AT : Son empire s'accroîtra et la paix n'aura pas de fin...
(Is 9 v. 7 Vulgate) correspondant au verset 6 pour la majorité des Bibles.
Voici le premier mot hébreu de ce verset dont le sens "pour l'abondance de" est traduit par "s'accroîtra", "s'étendra"...
"Pour l'abondance de", se lit "lémarbéh"
Il se trouve que la seconde lettre en partant de la droite est un «memfinal » qui comme l’indique son nom ne se trouve habituellement qu’en fin de mot et dont la forme a pour caractéristique d'être entièrement fermée. Nous sommes en présence d’une anomalie d’écriture voulue par les scribes pour signifier un enseignement. L’écriture normale du mot aurait dû être la suivante :
Guillaume Briçonnet[1], dans une de ses correspondances avec Marguerite d’Angoulême, intitulée «le mystère de la lettre close» indique que les juifs ont voulu signifier deux choses par cette anomalie d’écriture de la lettre «mem».
d’abord que le Messie devrait naître d’une vierge, symbolisée par une lettre entièrement fermée, close, qu’elle s’appellerait Marie, dont le nom hébreu se dit « Miriam » et commence précisément par cette lettre mem. (cf. rubrique "Alphabet)
enfin que cette lettre de guématrie chiffre 600, indiquait le délai en années entre cette prophétie d’Isaïe et sa réalisation.
À cette extraordinaire révélation, nous pouvons rajouter que la guématrie lettre de «lémarbéh» égale à 52 est également celle de «mashiah ‘» le Messie !
Ce « mystère de la lettre close », ainsi dévoilé, est d’une grande beauté, à la Gloire de notre Dieu qui a su si bien honorer celle qui Le porterait dans le monde des hommes. Et je tiens à poursuivre ce bonheur de glorification de Dieu, autour de cette mystérieuse lettre, en exposant à mon tour un dévoilement qui était resté jusqu’à présent en suspens à savoir la correspondance complète des liens temporels entre les sept Églises de l’Apocalypse et les étoiles de la constellation d'Orion, objet de cette rubrique. Parvenus à Sardes, et son étoile Alnilam, nous avions constaté un mutisme des corps célestes vis-à-vis de l’annonce de la naissance de Jésus-Christ Sauveur et de plus, le fait que le décompte temporel ne permettait pas d’atteindre les six mille ans bibliques.
C’est précisément l'étoile Alnilam qui recouvre la période de naissance du Christ, et Alnilam n’est pas n’importe quelle étoile de la constellation d’Orion, c’est celle qui, au centre de l’astérisme, représente Israël.
De même que la Vierge a gardé en son sein aussi longtemps que possible le secret de cette extraordinaire Conception, notre Dieu a confié à l'étoile Alnilam, la « Sion des cieux » le nouveau calendrier de l’histoire des hommes remis à zéro à l’année de Sa venue sur terre.
L’étoile Alnilam en créature obéissante a tenu serré le baudrier de la constellation d’Orion pour y cacher cette réserve d’émerveillement destinée aux hommes du futur blasés de leur Dieu.
Ainsi le « mystère de la lettre mem close » de la prophétie d’Isaïe écrite dans un rouleau à l’attention du peuple d’Israël, qui annonce si subtilement la naissance du Messie 600 ans plus tard par une vierge nommée Marie, se trouve avoir été écrit bien avant par le Créateur Lui-même dans le livre des cieux, lorsqu’Il a assemblé les étoiles entre elles telles des lettres pour donner à lire au moment opportun un message nouveau pour Sa Gloire.
Ce mystère des 600 ans a été enchâssé au sein même de la distance d’Alnilam à la terre, comme un joyau dans son alliance et que j’illustre ici de façon plus prosaïque par une ligne supplémentaire dans le tableau des sept Églises associées aux sept étoiles, intitulée « Prophétie d’Isaïe » dont le terme est l’an 1, correspondant selon moi à l’année de naissance de Jésus Christ et accepté de tous comme étant l’origine de notre calendrier.
[1] Guillaume Briçonnet, 1470-1534, évêque de Meaux.
Ce mystère sera pleinement révélé lorsque l’homme aura mesuré avec précision la distance qui nous sépare de ces sept étoiles, mais osons poursuivre, avec les grandeurs actuellement connues, la spéculation autour de ce déchiffrement de ce grand calendrier céleste que Dieu nous présente. La distance d’Alnilam ne change pas avec ce rajout des six cents ans de la Prophétie d’Isaïe : elle est toujours de 1050 + 250 soit 1300 années-lumière, c’est la chronologie associée à l’Église de Sardes qui est augmentée d’autant.
Première période de l’Église de Sardes -1650 à -601
Elle s’étend de la mort de Jacob au début de la rédaction de la prophétie de Jérémie et concerne une relation forte entre Dieu et Son peuple, au travers de l’Exode, de Moïse, puis de Josué et de la conquête de la terre promise, jusqu’à David et la haute sagesse de Salomon, puis après ce summum la Bible nous décrit une perte progressive de l’attachement à Dieu, avec des conséquences telles que la division en deux royaumes, Israël et Juda, l’exil en Assyrie du royaume du nord, jusqu’au début de l’exil de celui du sud pour une partie de la population à Babylone.
Seconde période de l’Église de Sardes, la prophétie d’Isaïe -600 à 1
Elle débute avec le songe du roi de Babylone, Nabuchodonosor, que parviendra à énoncer et interpréter Daniel.
AT : Le roi dit à Daniel (surnommé Baltassar) : "Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son interprétation ?" Daniel répondit devant le roi : « Le mystère que poursuit le roi, sages, devins, magiciens et exorcistes n'ont pu le découvrir au roi ; mais il y a un Dieu dans le ciel, qui révèle les mystères et qui a fait connaître au roi Nabuchodonosor ce qui doit arriver à la fin des jours. Ton songe et les visions de ta tête sur ta couche, les voici : Ô roi, sur ta couche, tes pensées s'élevèrent concernant ce qui doit arriver plus tard, et le révélateur des mystères t'a fait connaître ce qui doit arriver. À moi, sans que j'aie plus de sagesse que quiconque, ce mystère a été révélé, à seule fin de faire savoir au roi son sens, et pour que tu connaisses les pensées de ton cœur. Tu as eu, ô roi, une vision. Voici : une statue, une grande statue, extrêmement brillante, se dressait devant toi, terrible à voir. Cette statue, sa tête était d'or fin, sa poitrine et ses bras étaient d’argent, ses jambes de fer, ses pieds partie fer et partie argile.
Tu regardais : soudain une pierre se détacha, sans que main l'eût touchée, et vint frapper la statue, ses pieds de fer et d'argile, et les brisa.
Alors se brisèrent, tout à la fois, fer et argile, bronze, argent et or, devenus semblables à la bale sur l'aire en été ; le vent les emporta sans laisser de traces. Et la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui remplit toute la terre.
Tel fut le songe ; et son interprétation, nous la dirons devant le roi.
C'est toi, ô roi, roi des rois, à qui le Dieu du Ciel a donné royaume, pouvoir, puissance et honneur - les enfants des hommes, les bêtes des champs, les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu'ils demeurent, il les a remis entre tes mains et t'a fait souverain sur eux tous - la tête d'or, c'est toi.
Et après toi se dressera un autre royaume, inférieur à toi, et un troisième royaume ensuite, de bronze, qui dominera la terre entière.
Et il y aura un quatrième royaume, dur comme le fer, comme le fer qui réduit tout en poudre et écrase tout ; comme le fer qui brise, il réduira en poudre et brisera tous ceux-là.
Ces pieds que tu as vus, partie terre cuite et partie fer, c'est un royaume qui sera divisé ; il aura part à la force du fer, selon que tu as vu le fer mêlé à l'argile de la terre cuite.
Les pieds, partie fer et partie argile de potier : le royaume sera partie fort et partie fragile.
Selon que tu as vu le fer mêlé à l'argile de la terre cuite, ils se mêleront en semence d'homme, mais ils ne tiendront pas ensemble, de même que le fer ne se mêle pas à l'argile.
Au temps de ces rois, le Dieu du Ciel dressera un royaume qui jamais ne sera détruit, et ce royaume ne passera pas à un autre peuple. Il écrasera et anéantira tous ces royaumes, et lui-même subsistera à jamais :
de même, tu as vu une pierre se détacher de la montagne, sans que main l'eût touchée, et réduire en poussière fer, bronze, terre cuite, argent et or. Le Grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver. Tel est véritablement le songe, et sûre en est l'interprétation.» (Dn 2 v. 26 à 45)
Ce dernier Royaume qui ne sera jamais détruit décrit par Daniel semble bien correspondre à celui de la prophétie d’Isaïe qui ouvre cette rubrique et qui nous a fait découvrir le « mystère de la lettre mem close » qui annonce et préfigure Marie.
Plusieurs enseignements sont à retenir de cette interprétation de Daniel :
Troisième période de l’Église de Sardes
Elle débute par la naissance du Messie Roi et Seigneur Jésus Christ, se poursuit par le massacre des enfants de Bethléem de moins de deux ans ordonné par Hérode le Grand, puis par l’enfance de Jésus et de Sa vie publique, sa mort et résurrection, la diffusion de l’Évangile de par le monde, le martyre tant des apôtres et disciples que d’autres fervents du Christ, le siège de Jérusalem par l’armée Romaine conduite par Titus, où la famine fut telle que les mères mangeaient leurs enfants, la destruction du Temple, la traque des descendants de David par Vespasien.
Elle se termine en 250, date de la « première persécution » des chrétiens sous l’empereur Dèce qui par son édit ordonnait de sacrifier aux dieux romains. On le voit, Jésus-Christ n’a pas choisi la période la plus apaisée pour instaurer Son Église. Il en parlera ainsi à Jean :
NT : À l'Ange de l'Eglise de Sardes, écris : Ainsi parle celui qui possède les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles. Je connais ta conduite; tu passes pour vivant, mais tu es mort. Réveille-toi, ranime ce qui te reste de vie défaillante ! Non, je n'ai pas trouvé ta vie bien pleine aux yeux de mon Dieu.
Allons ! rappelle toi comment tu accueillis la parole ; garde-la et repens-toi. Car si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur sans que tu saches à quelle heure je te surprendrai.
A Sardes, néanmoins, quelques-uns des tiens n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils m'accompagneront, en blanc, car ils en sont dignes.
(Ap 1 v. 1 à 4)
«Ils m’accompagneront en blanc» me semble être une belle allusion à Ses Apôtres, Disciples et premiers Martyrs !
Période de l’Église de Philadelphie
C’est l’Église chérie de Jésus-Christ, et on va comprendre pourquoi ; tout d’abord elle débute avec la mort de ce même empereur Dèce qui le premier a persécuté la première Assemblée de fidèles. Philadelphie couvre le fleurissement des docteurs de l’Église, jusqu’à la mort de Bernard de Clairvaux. (1153). Sur cette période, j’ai comptabilisé[2] plus de trois mille bienheureux, saints et martyrs, et beaucoup de ces derniers ont échappé au recensement de l’histoire. Afin de mieux appréhender ce que représente le nombre de ces fervents chrétiens, il est tout d’abord nécessaire de le rapporter à la population Européenne de l’époque, qui vers l’an 800 était d’environ 30 millions d’habitants. Entre 3 et 4 personnes par an parmi ce nombre ont été jugées par l’Église dignes de porter ces qualificatifs, ce qui permet de déduire qu’avec la population Européenne actuelle d’environ 741 millions d’habitants, l’Église devrait béatifier ou sanctifier 75 à 100 personnes par an …et plus encore du fait des meilleures conditions de vie, de la cessation des persécutions organisées, du temps libre…si la ferveur était restée la même.
[1] En hébreu pied se dit « regel »
[2] À partir du fichier compilé par l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes
du CNRS accessible en ligne :
millesimo.irht.cnrs.fr/application/frameDocumentationChronoSaints
Période de l’Église de Laodicée
Et ce déclin de la relation à Dieu s’est certes étalé sur les centaines d’années précédant notre époque actuelle, le catharisme s’est déployé vers 1150 puis la querelle entre sacerdoce et empire s’est renforcée, et la suite de l’histoire de l’Église s’est déroulée, l’étoile Rigel qui représente la dernière des sept, la nôtre, est sous l’observation attentive de la sorcière (voir la photographie plus haut dans cette rubrique) qui semble vouloir y déceler pour s’en réjouir le moindre signe d’une réciproque fascination.
En écrivant avec chaque corps céleste cette immense table de la Loi, notre Dieu nous a lancé dès avant notre existence un dernier appel à la raison de Son Amour, un ultime cri lancé à celle qui ne consent pas à l’épouser, malgré Son Sang versé pour elle. Il semble déchiré plus encore que sur la croix :
«Qu’aurait-il fallu que je fasse de plus pour toi ?»
Marie, entendant ce cri, prend chacun de nous par la main, convoque notre esprit, invoque notre cœur, nous rend attentifs et nous adresse selon le Cantique des Cantiques :
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d'amour.
Nous lui demandons:
Qu'a donc ton bien-aimé de plus que les autres, ô la plus belle des femmes ? Qu'a donc ton bien-aimé de plus que les autres, pour que tu nous conjures de la sorte ?
Voilà sa réponse :
Mon bien-aimé est frais et vermeil. Il se reconnaît entre 10.000.
Sa tête est d'or, et d'un or pur ; ses boucles sont des palmes, noires comme le corbeau.
Ses yeux sont des colombes, au bord des cours d'eau se baignant dans le lait, posées au bord d'une vasque.
Ses joues sont comme des parterres d'aromates, des massifs parfumés. Ses lèvres sont des lis ; elles distillent la myrrhe vierge.
Ses mains sont des globes d'or, garnis de pierres de Tarsis. Son ventre est une masse d'ivoire, couverte de saphirs.
Ses jambes sont des colonnes d'albâtre, posées sur des bases d'or pur. Son aspect est celui du Liban, sans rival comme les cèdres.
Ses discours sont la suavité même, et tout en lui n'est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon époux, filles de Jérusalem.
(Cant. 5 v. 8 à 16).
Nous clôturons ici cette étude de la constellation d'Orion qui nous a fait voyager dans l'histoire des hommes, par les meilleures paroles qui soient, celles de la Bible :
AT : Exaltez-le en face de tous les vivants, c'est lui notre Seigneur et c'est lui notre Dieu et c'est lui notre Père et il est Dieu dans tous les siècles !
(Tb 13 v. 4)
NT : Puis l'Ange me montra le fleuve de Vie, limpide comme du cristal, qui jaillissait du trône de Dieu et de l'Agneau.
Au milieu de la place, de part et d'autre du fleuve, il y a des arbres de Vie qui fructifient douze fois, une fois chaque mois ; et leurs feuilles peuvent guérir les païens.
De malédiction, il n'y en aura plus ; le trône de Dieu et de l'Agneau sera dressé dans la ville, et les serviteurs de Dieu l'adoreront ;
Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.
De nuit, il n'y en aura plus ; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour les siècles des siècles.
(Ap 22 v. 1 à 5)