Orion



AT : Il a fait l'Ourse et Orion, les Pléiades et les Chambres du Sud. (Jb 9 v. 9)

 

NT : Et il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles... (Lc 21 v. 25)

 

Orion est la 26è constellation du ciel dans l’ordre des tailles, sur un total de 88. Il est toujours utile de rappeler que 26 est la guématrie de Yahvé et de l’Agneau.

 

Le symbolisme de la ceinture d’Orion

 

Les trois étoiles supergéantes bleues qui composent la ceinture d’Orion sont parfois appelées dans certaines traditions « les trois rois » en référence aux trois rois mages évoqués dans le chapitre 2 de l’Évangile de Matthieu. Nous allons découvrir un autre symbolisme possible de cet astérisme.

Image issue du logiciel libre « Stellarium »

 

 

 

Le livre de Job mentionne le nom de la constellation Orion :

« Orion » dans la Bible hébraïque ; se prononce « kéçil »,

guématrie lettre = 48, (voir rubrique « Alphabet »).

 

J’ai recensé dans la Bible, en plus de Sion, la ville de Dieu qui est Jérusalem (voir rubrique 61- « Marie, Sion, notre mère »), deux autres mots hébreux de même guématrie :


  • Assur (Ville, pays et peuple sur le Tigre, qui correspondait à la Haute-Mésopotamie, c’est-à-dire le nord de l’Irak. Aujourd’hui l’équivalent de ce pays antique s’étend sur la Syrie, la Turquie, l’Iran et l’Irak.)

(se prononce « Ashour » sh anglais)

 

  • Shémita : la « remise » qui correspond à l’année sabbatique évoquée dans le Deutéronome :


AT : Au bout de sept ans tu feras remise. Voici en quoi consiste la remise. Tout détenteur d'un gage personnel qu'il aura obtenu de son prochain, lui en fera remise ; il n'exploitera pas O son prochain ni O son frère, quand celui-ci en aura appelé à Yahvé pour remise.

(Dt 15 v. 1 et 2) – (O : voir rubrique « Le Signe »)

(se prononce « shémita »)

 

 

Essayons dans un premier temps de découvrir le lien entre ces trois mots de même guématrie, « Kessil » (Orion), « Ashour » (Assyrie) et « Chemita » (remise).

 

Il faut pour cela rappeler que le pays d’Israël, situé entre l’Assyrie et l’Égypte, fut très souvent convoité par l’une ou l’autre de ces deux grandes puissances de l’époque, expliquant les alliances politiques établies par Israël avec l’une pour se prémunir de l’autre. Or il semble que Dieu Lui-même « fait remise » à ces trois pays dans le passage suivant du Prophète Isaïe :

 

AT : Ce jour-là, il y aura un chemin allant d'Égypte à Assur. Assur viendra en Égypte et l'Égypte en Assur. L'Egypte servira avec Assur.

Ce jour-là, Israël viendra en troisième avec l'Égypte et Assur, bénédiction au milieu de la terre, bénédiction que prononcera Yahvé Sabaot : "Béni mon peuple l'Egypte, et Assur l'œuvre de mes mains, et Israël mon héritage." (Is 19 v. 23 à 25)

 

Ainsi, une même bénédiction, une « remise » de Yahvé reposera de l’Égypte à Assur en passant par Israël, rassemblera ces trois peuples ; or quelles autres étoiles du ciel que les super-géantes bleues de la ceinture d’Orion pouvaient mieux figurer « ce chemin » illustré dans le ciel, œuvre de Dieu Tout Puissant, reliant les trois pays évoqués ? Car elles restituent bien dans le ciel la position de ces pays sur terre et au travers de la bénédiction divine citée dans Isaïe 19 elles se retrouveront enfin réunies en un baudrier ceignant les reins du Maître.

Le symbolisme du nom de la constellation

 

Le mot « kéçil » (Orion) évoqué dans la Bible, notamment dans le livre de Job, possède trois sens dans le dictionnaire hébraïque. Voici l’extrait du dictionnaire hébreu - français de MM. Sander et Trenel de 1859 traitant de ce mot :

  • Sot, fou, insensé
  • Nom de la constellation Orion
  • Ville de la tribu de Juda.

 

Ville de la tribu de Juda, Kéçil

Cette ville de Kéçil renvoie au chapitre 15 du livre de Josué qui évoque Caleb, un des douze explorateurs désignés pour reconnaître la Terre Promise, et qui représente la tribu de Juda à cette occasion (Nb 13 v. 6), comme lors du partage du pays, (Nb 34 v. 19). Avec Josué il réagit contre le défaitisme général devant les difficultés de la conquête (Nb 13 v. 30, 14 v. 6), aussi il entrera avec Josué en Canaan (Nb 14 v. 24, 30, 38, Nb 26 v. 65, Dt 1 v. 36) et occupera la région d’Hébron (Jos 14 v. 6 à 14, Jos 15 v. 13 à 19)

Caleb donne sa fille Aksa à Otniel, parce qu’il a réussi à prendre la ville de Qiryath-Séfer nommée ensuite Devir (Jos 15 v. 16 et 17) Cette ville est mieux connue sous son appellation ultérieure : Hébron, ville reconnue sainte par le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam parce que s’y trouve le tombeau des Patriarches.

Il est remarquable d’apprendre que la population vaincue par Caleb était assimilée à une race de géants, ce qui nous renvoie par un lien supplémentaire à la constellation du géant de la mythologie grecque Orion:


AT : Nous y avons aussi vu O des géants (les fils d'Anaq, descendance des Géants). Nous, nous faisions l'effet de sauterelles, et c'est bien aussi l'effet que nous leur faisions." (Nb 13 v. 33) (O : voir la rubrique « Le Signe »)


Prenons le temps de résumer ce que nous venons de découvrir : la constellation d’Orion par son nom hébreu, « Kéçil » nous renvoie par la fille de Caleb à la ville trois fois sainte Hébron et la ceinture de cette constellation nous renvoie par la guématrie et par ce qu’elle nous suggère géographiquement à trois pays l’Égypte, Israël et Assur vouées selon Dieu Lui-même à être réunies dans une même bénédiction.

D’autre part, la fille de Caleb se nomme Aksa, qui nous renvoie plus précisément à l’autre ville trois fois Sainte, Jérusalem, où se trouve la mosquée Al-Aksa construite au VIIè siècle sur le Mont du Temple !



De plus, on reconnaît au milieu du nom hébreu ici phonétisé « Achsah » (Ch Allemand) les deux lettres « kaph » et « same’h » qui sont les deux premières lettres du nom de la constellation d’Orion, « Kéçil »

 

Mais ça n'est pas tout : une concordance existe dans les passages du livre de Josué où trois villes sont citées:

Eltolad, Kéçil, Horma (Jos 15 v. 30) Eltolad, Betul, Horma (Jos 19 v. 4) ce qui signifie que Kéçil avait pour autre nom Bétul, qui est une autre écriture de Béthel, de laquelle Abraham découvre la terre que Dieu lui donne (Gn 13 v. 14), ville où se situe le songe de Jacob

(Gn 28 v. 10 à 22), et où Dieu apparaît à Jacob (Gn 35 v. 1 à 15), mais revenons au ciel...


Bételgeuse

 

Bételgeuse est une étoile de la constellation d’Orion qui préoccupe les astronomes depuis déjà quelques années en raison de sa fluctuation lumineuse qui, à l’échelle normale d’une étoile semble s’accélérer, accréditant la thèse d’une explosion possible en supernova . Entre octobre 2019 et mars 2020, elle s'est mystérieusement assombrie et voici qu’en 2023 elle est plus lumineuse que sa magnitude habituelle. C’est une super-géante rouge. Son rayon est 900 à 1200 fois celui de notre soleil, elle en est éloignée d’ environ 500 années-lumière.

D’après les scientifiques, l’explosion de cette étoile dont nous ne connaissons évidemment pas la date, produira un très fort rayonnement. Un spectacle équivalent fut relevé par des astronomes chinois, japonais et arabes en 1054, sous la forme d’une étoile visible en plein jour.

 

Je propose ici une interprétation du nom Bételgeuse en dehors de tout cadre rationnel et étymologique : ainsi je ne remonte pas le cours de l’histoire pour en trouver la signification originelle, mais je m’appuie sur la conviction que Dieu se sert également du temps pour faire mûrir le sens des mots, de façon à les rendre consommables au moment opportun.

Ainsi « Bétel » est proche de la prononciation  « Beth El » qui signifie en hébreu « la maison de Dieu ». Quant au suffixe « geuse » il me semble proche de « gueux, gueuse » qui traduit souvent de façon méprisante une personne indigente, réduite à la mendicité. Je traduis donc « Bételgeuse » comme étant « la maison du Dieu méprisée et réduite à la mendicité. »

La forme d’explosion que prendra cette étoile et les circonstances dans lesquelles elle surviendra nous en diront davantage sur l’interprétation que le ciel souhaitera nous en donner.

 

Nous savons que toutes les étoiles sont destinées comme les hommes à mourir, et de leurs cendres naissent de nouvelles étoiles ; nous savons aussi que la vie et les conditions d’existence que nous connaissons sur terre ne sont rendues possibles  que par la présence d’éléments chimiques que les étoiles elles-mêmes ne peuvent pas synthétiser par fusion nucléaire, mais dont sont uniquement capables ces cataclysmes célestes.

Il n’en demeure pas moins vrai que nous ne sommes pas faits que de chair et que si la mort de toute chose fait rendre à César ce qui est à César, le plus important n’est-il pas de se préoccuper de ce que nous devons rendre à Dieu ? Je suis ému de lire la liturgie du lendemain où ces lignes ont été écrites tant les deux se correspondent: 

 

NT : Ce n'est pas que de nous-mêmes nous soyons capables de revendiquer quoi que ce soit comme venant de nous ; non, notre capacité vient de Dieu, qui nous a rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'Esprit ; car la lettre tue, l'Esprit vivifie.

Or, si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été entouré d'une telle gloire que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les yeux sur le visage de Moïse à cause de la gloire de son visage, pourtant passagère, comment le ministère de l'Esprit n'en aurait-il pas davantage?

Si en effet le ministère de la condamnation fut glorieux, combien plus le ministère de justice l'emporte-t-il en gloire !

Non, si de ce point de vue, on la compare à cette gloire suréminente, la gloire de ce premier ministère n'en fut pas une.

Car, si ce qui était passager s'est manifesté dans la gloire, combien plus ce qui demeure sera-t-il glorieux ! (2 Cor 3 v. 5 à 11)


Car, rappelons-le, le premier sens du mot « Kessil » utilisé pour nommer la constellation d’Orion, est « fou, insensé ».

Cette grande figure du ciel, visible depuis les deux hémisphères de notre terre, nous rappelle ainsi par les scintillements de ses sept étoiles principales, que notre nuit de relation avec notre Dieu ne peut devenir complètement et définitivement obscure, que si nous décidons de perdre la grâce de la raison, en nous obstinant à préférer l’éphémère à l’éternel.

 

AT : Voici que vient le jour de Yahvé, implacable, l'emportement et l'ardente colère, pour réduire le pays en ruines, et en exterminer les pécheurs. Car au ciel, les étoiles et Orion ne diffuseront plus leur lumière. Le soleil s'est obscurci dès son lever, la lune ne fait plus rayonner sa lumière. (Is 13 v. 9 et 10)

 

La plupart des bibles, hormis la « Septante » et la Bible de Jérusalem traduisent « Orion » par « constellations ». Pourtant la bible hébraïque mentionne le mot

Qui se lit « kessilihem », pluriel dans lequel nous reconnaissons « kessil »c’est-à-dire Orion.

D’autre part, la bible grecque des « Septante » mentionne

Qui se traduit « Orion » et qui a le sens de « borne, limite ».

Quelle est donc cette borne ou limite sinon celle que Dieu Lui-même fixera à l’obstination des hommes à mépriser Sa maison au point de la réduire à la mendicité ? Cette limite fixée par Dieu se traduira-t-elle par un signe visible pour les hommes ? L’explosion de l’étoile Bételgeuse en sera-t-elle l’avertissement ? Nous verrons un peu plus loin que cette étoile me paraît couvrir la période de l’histoire humaine correspondant au déluge. Si cette théorie s’avère exacte, alors l’explosion de Bételgeuse ne signifierait a priori rien pour notre époque et celle de la fin des temps… Mais Jésus a rappelé très clairement la correspondance chronologique entre le Déluge et Sa nouvelle venue :


NT : « Comme les jours de Noé, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme ». (Mt 24 v. 37)


Et l’Apôtre Pierre évoque si bien l’opposition entre la grande patience de Dieu envers les hommes antédiluviens et leur détermination à Le rejeter, qu’elle semble décrire la situation contemporaine :


NT : Le Christ s'en alla même prêcher aux esprits en prison, à ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque temporisait la longanimité de Dieu, aux jours où Noé construisait l'Arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l'eau.

(1 Pi3 v.19 et 20)

 

Révélation de la constellation d’Orion

 

NT : Dans sa main droite il a sept étoiles, et de sa bouche sort une épée acérée, à double tranchant ; et son visage, c'est comme le soleil qui brille dans tout son éclat. (Ap 1 v. 16)

 

Voici un tableau résumant les aspects positifs et négatifs de chacune des sept Églises pour lesquelles le Christ demande à Jean d’écrire une lettre.

Carte du ciel et carte de la terre


Aussi pouvons-nous oser reconnaître dans cette évocation du Christ en Apocalypse de Jean les sept étoiles principales de la constellation d’Orion que sont, de gauche à droite et de haut en bas : Bételgeuse, Bellatrix (les épaules d’Orion) AlnitakAlnilam et Mintaka (la ceinture), Saïph (nom qui en arabe signifie « l’épée », située au niveau du genou d’Orion) et enfin Rigel dont l’origine du nom arabe renvoie précisément au pied.

Voici la carte récapitulative indiquant les noms des sept églises (en souligné) le nom des étoiles correspondantes de la constellation (en italique) sans oublier bien sûr l’évocation particulière des trois pays (en gras) illustrés par la ceinture d’Orion ainsi que nous l’avons vu plus haut.

Certes, la position des villes entre elles n’est pas parfaitement celle des étoiles dans le ciel, mais le schéma général autorise la transposition.

 

 

Voici un autre aperçu des sept églises selon l’ordre établi par le Christ dans les chapitres 2 et 3 du livre de l’Apocalypse, avec entre guillemets les significations des noms issues du livre « interprétation de l’Apocalypse » du vénérable Barthélémi Holzhauser, selon la traduction du latin par le chanoine De Wuilleret. Pour chacune le nom de l’étoile correspondante de la constellation d’Orion a été ajouté.

 

Éphèse

« conseil, ma volonté, grande chute » représentée par l’étoile Saïph, le genou d’Orion.

 

Smyrne

« cantique, myrrhe » représentée par l’étoile Alnitak, la première étoile de la ceinture, que nous avons identifiée à l’Égypte.

 

Pergame

« divisant les cornes » représentée par l’étoile Bételgeuse, l’épaule d’Orion qui porte la massue en direction des cornes de la constellation du Taureau.

 

Thyatire

« illuminée et hostie vivante » représentée par l’étoile Bellatrix, l’épaule d’Orion qui porte la dépouille de sa chasse.

 

Sardes

« principe de beauté » représentée par l’étoile Alnilam, l’étoile centrale de la ceinture que nous avons identifiée à Israël.

 

Philadelphie

« amour du frère, gardant l’héritage dans l’union avec le Seigneur » représentée par l’étoile Mintaka que nous avons identifiée à l’Assyrie.

 

Laodicée

« vomissement » représentée par l’étoile Rigel (proche de la racine « regel », « pied ») C’est la seule Église qui n’est parée d’aucun point positif par le Christ.

À proximité se trouve la nébuleuse dite de « la tête de sorcière »

Photo issue du site astronoo, Crédit & Copyright: Rogelio Bernal Andreo.


Sur cette image, la « tête de sorcière » qui est une nébuleuse, référencée NGC 1909 (IC 2118) semble fixer, ébahie, l’étoile Rigel.

C’est précisément cette l’étoile qui lui dispense l’énergie lumineuse pour la rendre visible, ce symbolisme du ciel illustre comment le diable sait détourner l’énergie des hommes à son profit pour briller devant eux.


La nébuleuse ci-dessus fournit à propos l’illustration de ce qu’est une paréidolie : notre sens visuel croit reconnaître dans un phénomène qui s’organise selon des lois physiques ou biologiques (nuages, végétaux, corps astronomiques…) une image stylisée que nous assimilons à une forme connue. Ainsi les corps célestes ont reçu souvent dès leur découverte des qualificatifs en lien avec ce que l’homme a déjà nommé.


La nébuleuse d’Orion : paréidolies des deux derniers cavaliers de l’apocalypse

 

La constellation d’Orion abrite la nébuleuse de la « tête de cheval » (Barnard 33 ou IC 434) et la nébuleuse d’Orion (M42 ou NGC 1976).


NT : Lorsqu'il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième Vivant crier : "Viens !" Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval noir, celui qui le montait tenait à la main une balance, (Ap. 6 v. 5)

Nébuleuse "tête de cheval"  photo ESO Observatoire Européen Austral

 

Le cheval noir avec sous sa tête un personnage au rire sardonique qui semble tenir une balance… Cette nébuleuse, située à 1600 années-lumière a été découverte pour la première fois en 1888 par Williamina Fleming. La photo du bas a été retouchée pour surligner les contours de ce qu'il est possible de distinguer par effet de paréidolie où semble apparaître un personnage tenant une balance.





NT: Lorsqu'il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis le cri du quatrième Vivant : "Viens !" Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval verdâtre ; celui qui le montait, on le nomme : la Mort ; et l'Hadès le suivait (Ap 6 v. 7 et 8)

Détail dans la nébuleuse d’Orion M42 photo Hubble, la photo du bas a été retouchée pour surligner les contours de ce qu'il est possible de distinguer par effet de paréidolie où semble apparaître la mort souriante,à gauche sur le cheval verdâtre…

 

Il resterait à identifier dans la constellation d’Orion une nébuleuse faisant apparaître les deux premiers cavaliers de l’Apocalypse.

Cette rubrique dense est pourtant loin de traiter l’ensemble du sujet ; il n’est donc pas superflu d’exposer un tableau qui récapitule dans les grandes lignes le cheminement de cette modeste réflexion, qui montre que finalement une de ses conclusions nous renvoie à son origine : Béthel, par similitude phonétique, nous fait revenir à Bételgeuse !


Gloire à Dieu pour ce chemin parcouru !



Liens temporels entre Églises et Étoiles


Les sept étoiles de la constellation d'Orion que nous avons associées aux sept Églises de l'Apocalypse sont éloignées de notre système solaire selon les distances en années-lumières listées dans le tableau ci-dessous.

Il est remarquable de constater que le total des distances est égal à 5968 ans, valeur bien proche des 6000 ans Bibliques…

Église

Étoile

Distance (al)

années

humaines

Éphèse

Saïph

647

- 3760

- 3112

Smyrne

Alnitak

817

- 3113

- 2295

Pergame

Bételgeuse

500

- 2296

- 1795

Thyatire

Bellatrix

250

- 1796

- 1545

Sardes

Alnilam

1976

- 1546

429

Philadelphie

Mintaka

916

430

1345

Laodicée

Rigel

862

1346

2208

Si nous considérons que ces distances en années-lumière sont des "distances temporelles" en années et si nous faisons partir le début de l'histoire Biblique humaine à - 3760 années du calendrier hébraïque, nous pouvons établir dans la colonne années humaines le décompte temporel des périodes correspondantes pour chaque étoile et son Église associée.


Éphèse correspond à la période d'Adam jusqu' au patriarche Hénoch âgé de 25 ans.

Smyrne correspond à la période allant de Hénoch à celle précédant le déluge de 190 ans.

Pergame correspond à la période précédant le déluge de 190 ans à Abraham âgé de 5 ans.

Thyatire correspond à la période d'Abraham âgé de 5 ans à Jacob âgé de 95 ans.

Sardes correspond à la période précédant de 23 ans l'entrée en Égypte jusqu'aux premiers Docteurs de l'Église.

Philadelphie correspond à la période de l'âge d'or de l'Église c'est-à-dire sa puissance humaine.

Laodicée correspond à la période de 32 ans avant le schisme d'occident (1378) jusqu'à la fin de l'histoire Biblique.